José Anigo est amer lorsqu’il évoque sa collaboration avec Vincent Labrune. L’ancien directeur sportif de l’OM estime que l’Orléanais n’avait pas les épaules pour être président et n’a pas oublié comment il l’a licencié. Dans les colonnes de So Foot, José Anigo est revenu sur la période de présidence de Vincent Labrune à l’OM. L’ancien directeur sportif marseillais a d’abord pensé qu’une véritable amitié le liait au natif d’Orléans, mais il a ensuite déchanté : « Son fils est né le même jour que moi, donc il me disait qu’on était liés ad vitam aeternam, que j’étais l’ADN du club, etc. Bon, le jour de mon licenciement, j’ai simplement reçu un papier signé de sa part, et j’ai plus jamais eu de nouvelles. » « Vincent, c’est quelqu’un qui ne se met jamais au feu » Anigo aurait voulu qu’il intervienne dans la brouille qui l’a opposé à Didier Deschamps : « Il en a été incapable. Tout simplement parce qu’il n’en avait pas la carrure. Il aurait suffi de nous mettre face à face pour en parler, mais il disait quelque chose au premier puis quelque chose d’autre au deuxième. Vincent, c’est quelqu’un qui ne se met jamais au feu. C’était pareil au moment de l’affaire des transferts douteux, pour laquelle on a tous été mis en examen, sauf lui », a-t-il ajouté. Pour rappel, José Anigo n’a pas été inculpé dans le dossier des transferts douteux de l’OM. L’énorme enquête réalisée durant 8 années n’a finalement pas abouti, démentant l’idée que le club
