Un an après son éviction du poste de sélectionneuse de l’équipe de France féminine, Corinne Diacre a décidé de revenir sur les circonstances qui ont entouré son départ. Dans une interview accordée au journal L’Equipe, l’ancienne coach de Clermont a pointé du doigt ses relations avec les dirigeants et les joueuses de l’Olympique Lyonnais comme étant à l’origine de sa mise à l’écart.
« Jean-Michel Aulas (ancien président de l’OL) a eu beaucoup plus de pouvoir quand Noël Le Graët a démissionné (de son poste de président de la FFF). Tout part de là. Dès le début, le courant ne passait pas, parce que je n’ai pas fait ce qu’il aurait voulu, ce qu’il attendait concernant les joueuses de son club. Moi, je dirigeais l’équipe de France. Une sélection nationale est composée d’éléments venus de plusieurs clubs. Même s’il y a de très bonnes joueuses dans ce club-là, il y en a aussi ailleurs », a expliqué Corinne Diacre.
L’ancienne sélectionneuse estime que Jean-Michel Aulas aurait souhaité qu’elle sélectionne davantage de joueuses de l’Olympique Lyonnais. Cependant, elle a maintenu sa position, soulignant le principe fondamental d’une sélection nationale qui regroupe des talents de divers clubs. L’opposition de Diacre aux attentes d’Aulas concernant les choix de joueuses a créé une tension persistante.
Après une fronde initiée par trois joueuses importantes, à savoir Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, qui ont décidé de mettre la sélection entre parenthèses tant que Diacre était en poste, la Fédération française de football a pris la décision de la remercier. Ces événements ont marqué la fin de la collaboration entre Corinne Diacre et l’équipe nationale féminine, illustrant les défis et les tensions inhérents à la gestion des équipes nationales dans le monde du football.
