En mars 2025, le Premier ministre d’extrême droite Viktor Orban faisait voter une loi liberticide par son parti. Une loi qui sanctionnait les rassemblements faisant la promotion des thèmes LGBTQ+ et qui interdisait donc la Marche des fiertés. Bravant l’interdiction, plus de 350 000 personnes ont participé à la Pride de Budapest le 28 juin dernier, un record d'affluence en 30 ans de Pride magyare. La police hongroise a menacé de poursuites le principal organisateur, le maire de la capitale, un opposant à Viktor Orban. Mais sans mettre ses menaces à exécution. En revanche, elle s’en prend à l’organisateur d’une autre Marche des fiertés organisée au sud de la Hongrie, le 4 octobre dernier. Il s’agit d’un jeune enseignant. Il risque des poursuites pénales.