L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), ONG suisse accréditée auprès de l’ONU qui a effectué une récente mission d’évaluation à Ndjamena, estime qu’il y a « une fébrilité quant à la volonté de prendre des actions concrètes, immédiates » de la part des autorités tchadiennes. Isidore Collins Ngeuleu, responsable Afrique de l'OMCT, souligne notamment une multiplication des arrestations et des détentions hors procédures par les services de renseignement tchadiens qu’il appelle à « réformer ».