C’est l’une des grandes crises qui occupent cette semaine l’Assemblée générale de l’ONU à New York : l’insécurité en Haïti et l’avenir de la force multinationale d'appui à la sécurité emmenée par le Kenya et déployée depuis près de trois mois à Port-au-Prince. Le pays sera au cœur de plusieurs réunions organisées ces prochains jours. Ce lundi, c’est le Canada qui cherche à mobiliser la communauté internationale.
Ce dimanche après-midi, les funérailles d’Ibrahim Aqil et Ahmad Mahmoud Wehbi, tous deux des hauts commandants du Hezbollah, tués ce vendredi dans une frappe israélienne, ont eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du « Parti de Dieu » devant des milliers de personnes. Une démonstration de force du parti chiite et une manière de montrer que malgré les pertes colossales subies cette semaine avec les attaques de bipeurs et de talkies-walkies sa détermination reste intacte.
C'est un problème qui dure depuis des mois. Au Maroc, à la complexité de compléter le dossier de demande de visa pour la France s'est ajouté la difficulté d'obtenir un rendez-vous. Des intermédiaires s'accaparent tous les créneaux et obligent les Marocains à passer par eux, moyennant finance. Le prestataire chargé de la gestion des visas français, TLS Contact, vient de réagir, ajoutant une étape de vérification de l'identité du demandeur par appel vidéo, mais la fraude risque bien de continuer.
À son tour, le tribunal administratif d'Anosy a rejeté, dimanche 22 septembre, la requête déposée par le parti de l'ancien président pour lui permettre de briguer la mairie d'Antananarivo lors des élections municipales du 11 décembre. Le TIM avait saisi la justice après le rejet du dossier de Marc Ravalomanana devant la Céni en raison des dettes fiscales qui lui sont imputées.
Au Soudan, El-Fasher, capitale historique du Darfour, est assiégée depuis plusieurs mois par les paramilitaires du général Hemedti. Une ville dans laquelle la population continue de payer un lourd tribut. Tout semble indiquer que Hemedti tente d'engager une grande offensive alors que l'Assemblée générale de l'ONU s'apprête à se pencher sur la guerre entre les deux généraux rivaux qui déchire le Soudan depuis avril 2023.
Au Royaume-Uni, le parti travailliste achève son congrès annuel à Liverpool. Deux mois et demi après une élection historique, Keir Starmer vient pourtant de vivre des semaines difficiles, entre émeutes, réformes impopulaires et scandale personnel. Alors quatorze ans après Tony Blair, que pensent pour l'instant les Britanniques du retour de la gauche au pouvoir ?
Convoquée en urgence dimanche 22 septembre à Tunis, la manifestation visait à protester contre l'annonce d'un projet d'amendement de la loi électorale en pleine campagne pour la présidentielle du 6 octobre. Le texte en question entend délester le tribunal administratif de son rôle d’arbitre en cas de litige post-électoral.
Après avoir examiné pendant 10 jours le projet de nouvelle Constitution gabonaise, les 168 parlementaires de l'Assemblée constituante proposent plus de 800 amendements consignés dans un rapport qui a été adopté dimanche 22 septembre. Le document va maintenant être remis aux autorités de Transition.
Au moins une trentaine de manifestants ont été interpellés dans la capitale ghanéenne, dimanche 22 septembre, à l'occasion d'un rassemblement pour dénoncer l'inaction et la corruption du gouvernement face à l'orpaillage illégal. Ses organisateurs dénoncent une grave entrave à la liberté de manifester.
Au Tchad, Robert Gam n'a plus donné signe de vie depuis qu'il a quitté les locaux du Parti socialiste sans frontières, vendredi 20 septembre en fin d'après-midi. Son parti, pour qui il était dans le collimateur des services secrets tchadiens depuis la mort de Yaya Dillo en février dernier, les accuse de l'avoir enlevé.
Exceptionnel OM, exceptionnel scénario: A 10 tout au long du match, sanctionné d'un penalty et mené au score à l'heure de jeu, l'OM a tout de même réussi à battre Lyon 3-2 sur son terrain, dimanche au bout d'un match époustouflant.
Invité du JT de France 2, le Premier ministre français Michel Barnier a promis ce dimanche 22 septembre de faire des « compromis », au lendemain de la présentation de son gouvernement, menacé d'une censure de la gauche et de l'extrême droite à l'Assemblée nationale.