Au sein de nos cellules, de minuscules molécules régulent l’expression de nos gènes : les micro-ARN. Leur identification au début des années 1990 vaut aujourd’hui à leurs découvreurs de recevoir le prix Nobel de physiologie ou médecine. Et pour cause : leurs travaux ont non seulement bouleversé notre compréhension du fonctionnement du vivant, mais ils ouvrent aussi des pistes pour la recherche de nouveaux traitements.