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Marcel Pagnol : c’est le moment de (re)découvrir ses films et ses acteurs fétiches

Dès aujourd'hui, on peut voir 10 films de l'un des plus grands cinéastes français sur grand écran et en version restaurée. À cette occasion, petit tour d'horizon des acteur·rices fétiches de Pagnol.

Après un hommage rendu à son œuvre il y a quelques semaines au festival de la Rochelle et une rétrospective à la Cinémathèque française, dix films de Marcel Pagnol ressortent en salle ce 24 juillet dans de superbes copies grâce à Carlotta Films.

Marcel Pagnol n’était pas spécialement attiré par le cinéma muet. C’est l’avènement du parlant, à la fin des années 1920, qui transforma peu à peu l’auteur de théâtre à succès (le début de la Trilogie marseillaiseMarius, Fanny –, mélange de mélo et de comédie, fut un vrai triomphe à Paris) en cinéaste de la parole, de la nature, du bruit des cigales et du vent dans les herbes de Provence – on dit même qu’il écoutait souvent les scènes tournées dans le camion-son plutôt que de les regarder. Il eut d’ailleurs des paroles et des écrits très durs contre le muet, sujet d’une querelle avec son futur camarade de l’Académie française, René Clair, qui lui, évidemment, le défendait.

D’histoires de mère célibataire abandonnée, de boulanger trompé par leur femme (souvent adaptées de romans et nouvelles de son compatriote Jean Giono) – des récits simples mettant en scène des gens simples –, il tire des films qui renvoient à des figures de la mythologie grecque, à un rapport à la nature qui semble facile et grand. Car ses personnages roublards, menteurs, de mauvaise foi sont néanmoins capables de monologues profonds, sincères, élevés. La Femme du boulanger ne raconte pas seulement un adultère, mais aussi l’histoire d’un homme qui fait la grève du pain, l’aliment de base, et qui met alors en péril une communauté villageoise. Le pain, c’est le symbole de la vie.

Il ne faudrait surtout pas réduire Marcel Pagnol à ses mémoires d’enfance (mièvrement adaptées au cinéma, par Yves Robert et plus récemment Christophe Barratier, avec un vrai succès public), écrites tardivement. Ni réduire son cinéma à un cinéma régionaliste, ne retenir que le fameux accent provençal, qui rendrait tout sympathique. La metteuse en scène Irène Bonnaud avait brillamment exposé, en montant Fanny avec la Comédie-Française au Vieux Colombier en 2008, que le théâtre de Pagnol est bien supérieur à cet accent, qu’il n’en a pas besoin pour être impressionnant, déchirant et drôle.

Dans les années 1930, après avoir laissé Alexander Korda (Marius) et Marc Allégret (Fanny) réaliser les adaptations de ses pièces dans des studios parisiens, il devient son propre producteur et migre dans la région de Marseille. Il se constitue alors une troupe de technicien·nes et d’acteur·rices fidèles, capables de tout jouer, mais souvent attaché·es à un type d’emploi (la bonne, la jeune première, le maître de maison, l’homme sage, etc.), héritage de la commedia dell arte, arrivée en France à l’époque de Molière.

Avec cette fine équipe rodée, parfois, dans la garrigue, Pagnol tourne deux films en même temps (!) : le matin, une comédie, Le Schpountz, l’après-midi, après le déjeuner, Regain, un mélo, une formidable histoire d’amour et de renaissance. Aujourd’hui, près d’un siècle après, quelques-un·es de ces grand·es acteur·rices sont resté·es dans nos mémoires…

Raimu (1883-1946)

L’incarnation du plus marseillais de tous les Marseillais·es, l’interprète éternel de César, le cafetier du Vieux-Port, le boulanger trompé par sa jeune épouse, était en fait toulonnais. On ne compte plus les brouilles, souvent dues à quelques libations, entre Raimu et Pagnol, sources d’anecdotes sans doute pas toujours véridiques mais toujours drôles.

L’acteur débute à 16 ans et demi comme chanteur dans les guinguettes de la région du Toulon. Mais il chante comme un pied. Suivent des années difficiles, où il enchaîne les petits boulots (marchand, croupier, etc.). À 25 ans, il est embauché comme souffleur à l’Alhambra, à l’Alcazar ou au Palais de cristal de Marseille. Il tente de devenir comique-troupier, genre très prisé à l’époque (Gabin et Fernandel s’y sont aussi essayé), et c’est donc sous l’uniforme du troufion qu’il commence à se faire connaître. Embauché par Félix Mayol, un comique très célèbre à l’époque, il monte à Paris. Mais la Première Guerre mondiale éclate. Blessé, il est réformé en 1915. Il a déjà 32 ans.

C’est Sacha Guitry qui le lance vraiment au théâtre. Quand il rencontre Pagnol en 1928, il a donc 41 ans et n’a jamais joué de rôle principal. C’est Marius (1931), puis Fanny (1932), et enfin César (1936) qui vont en faire une grande vedette. Aussitôt, il fait embaucher son duettiste de ses débuts à Toulon, Marcel Maupi. Orson Welles disait que Raimu était le plus grand acteur du monde.

Orane Demazis (1894-1991)

On rencontre encore des spectateur·rices qui reprochent à Orane Demazis sa façon de jouer. Certain·es lui reprochent même d’avoir (mal) pris l’accent marseillais et de n’être apparue dans les films de Pagnol que parce qu’elle était sa compagne – insinuation qui touchera, avec les mêmes arguments misogynes, Jacqueline Pagnol, quand elle jouera dans Manon des sources, au début des années 1950.

Orane Demasis est pourtant une sublime interprète, incandescente, passionnée. Elle joue merveilleusement la transformation et l’ascension sociale de cette jeune femme, petite marchande de poissons dans la rue dans Marius, amoureuse passionnée de ce dernier qui accepte de devenir l’épouse d’un maître voilier pour sauver son honneur dans Fanny, puis cheffe d’entreprise à sa mort dans César.

Née à Oran dans une famille alsacienne, Orane Demazis sort du conservatoire. En 1922, le grand Charles Dullin l’intègre à sa troupe du théâtre de l’Atelier, et elle devient la Jean-Pierre Léaud des années 1930. En 1980, à 86 ans, elle joue Sido, la mère de Colette, dans le téléfilm La Naissance du jour, de Jacques Demy. Ce sera son dernier rôle.

Henri Poupon (1884-1953)

Marseillais, il débute d’abord au music-hall, où il écrit des romances et des chansons égrillardes… Monté à Paris, il rencontre Pagnol. Poupon est la face noire de Raimu. Il n’a pas sa simplicité, sa tendresse cachéé, qui le rend sympathique. En tout cas, pas autant.

Fernandel (1903-1971)

On ne retient en général que la dernière période de Fernandel, celle où il alternait films médiocres (la série des Don Camillo, sommet d’anticommunisme primaire) et enregistrements de chansons égrillardes et même aux relents homophobes (Félicie aussi, Il en est…). C’était pourtant un immense acteur. Qui l’a vu chez Pagnol le sait parfaitement.

Drôle, émouvant (il sait très bien qu’il n’a pas le physique d’un jeune premier), vif, parfois cruel, ou au contraire totalement bienveillant, il est capable de tout jouer : le bossu rémouleur, l’employé du puisatier, le confident, le soutien psychologique de femmes malheureuses (le bon copain dont on n’a pas peur), le troufion en permission, l’instituteur (Topaze !), et ce rôle génial du Schpountz, cet orphelin qui rêve de devenir une vedette et qui va le devenir, même si tout le monde se moque de lui.

Fernand Charpin (1887-1944)

Né à Marseille, Charpin vient du théâtre, le sérieux, puisqu’il sort du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, à Paris. Acteur dans la troupe du théâtre de l’Odéon, il rencontre Raimu et Pagnol en 1928, alors qu’ils cherchent quelqu’un pour jouer Panisse, le maître-voilier, lequel tient un rôle très important dans la Trilogie et nécessite un acteur de qualité, une “pointure” (allusion à une scène de Fanny…).

Outre chez Pagnol, on le voit aussi dans deux films de Duvivier, et non des moindres : La Belle Équipe (où il joue le rôle d’un gendarme – c’était le métier de son père – bienveillant) et Pépé le Moko, aux côtés de Jean Gabin. Pour Pagnol, il joue le bourgeois (La Fille du puisatier), le petit chef d’entreprise (la Trilogie), et même le noble local (La Femme du boulanger).

Le reste de la troupe

On peut dire que Pagnol a su construire une famille d’acteurs et d’actrices – dont le nom, souvent, apparaît seul dans les génériques. De film en film, on retrouve les mêmes, dans des rôles plus ou moins petits.

Citons (Paul) Dullac, né à Bègles (Escartefigue dans le premier et le troisième épisode de la trilogie, pourvu d’une intelligence modéré, censé être cocu, capitaine du “fériboite” qui traverse le Vieux-Port toute la journée, c’est lui qui à la fin de la fameuse partie de cartes cloue le bec à César : “Tu la respectes peut-être, la marine française, mais la marine française, elle te dit merde”). Mais aussi Alida Rouffe (Honorine, la mère de Fanny, bordelaise d’origine), Milly Mathis (Claudine, la sœur d’Honorine), (Robert) Vattier (Monsieur Brun, le fonctionnaire, le Lyonnais de la trilogie, avec son éternel panama), (Édouard) Delmont (docteur Venelle dans Fanny et César), ancien ouvrier métallurgiste marseillais qui entre dans la bande de Raimu en arrivant à Paris et joue souvent les notables, jusque dans les derniers films de Pagnol, ou encore (Marcel) Maupi (Innocent Mangiapan, le mécanicien d’Escartefigue dans Fanny et César), qui jouait souvent le Théramène chez Pagnol, c’est-à-dire le témoin d’événements hors-champ qui les raconte avec verve…

Finissons avec (Charles) Blavette, ferblantier de son état (il fabrique des boîtes de conserve dans le quartier marseillais de La Castellane), épris de théâtre (il fréquente le café Noailles, le lieu de rendez-vous des comédien·es de la région), il se lie d’amitié avec Poupon, qui le présente à Pagnol. Il débute comme figurant dans Jofroi (1933). En 1935, il joue le rôle principal, aux côtés de Delmont et d’un autre Marseillais, le chanteur Andrex, dans un film très important – précurseur du néo-réalisme italien – de Jean Renoir, Toni, le drame d’un immigré italien en Provence. Cet ami de Gabin, de Fernandel, de Raimu devient ensuite l’un des seconds rôles fétiches de Pagnol (Angèle, Cigalon, Regain, Le Schpountz, La Fille du puisatier, Manon des sources). On le voit aussi beaucoup chez Renoir (La vie est à nous, La Marseillaise, Le Déjeuner sur l’herbe), le grand Jean Grémillon (Remorques, Lumière d’été), mais aussi chez Henri-Georges Clouzot (Quai des Orfèvres), André Cayatte (Les Amants de Vérone) ou encore Claude Sautet (Classe tous risques).

Marius, Fanny, César, Jofroi, Angèle, Regain, Le Schpountz, La Femme du boulanger, La Fille du puisatier et Topaze ressortent en salle à partir du 24 juillet.

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