Bocar Samba Dièye ne baisse pas les bras dans son bras de fer avec la Cbao. L’opérateur économique, assisté par le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), Famara Ibrahima Cissé, a fait face à la presse, en ce début de semaine.
«La CBAO a saisi injustement les biens de Bocar Samba Dièye et peut-être plus de 7,2 milliards qui ont été injustement prélevés sur le compte de Bocar Samba Dièye. La somme est répartie comme suit : plus de 2,1 milliards comme frais d’ajout, plus de 5,6 milliards ont été prélevés. Un document que la CBAO ne peut pas produire.
Et mieux, il y a une somme de 800 millions que la banque a injustement prélevée dans son compte. La décision de justice est allée plus loin,, en demandant à la CBAO des dommages et intérêts de 11 milliards», a dit M. Cissé, en brandissant le rapport final produit par un expert-comptable.
Pour ce mal qui perdure, l’importateur de riz ne comprend pas le silence des autorités. Il se désole de constater qu’il est laissé «seul face à un adversaire si puissant», qui n’exécute pas la décision de justice qui lui est favorable.
«Dieu est le dernier juge et le maître du monde. Je crois à la justice d’Allah. La justice m’a donné raison et malgré cela, la banque veut même saisir ma maison, là où je dors avec ma famille», s’est indigné Bocar Samba Dièye, qui tient à peine sur ses deux jambes.
Avec Bes Bi