La cérémonie de passation de service entre le Coordonnateur national sortant du PUMA, Moussa Sow et la nouvelle, Dr. Ndèye Marième Samb, a eu lieu ce matin à Diamnadio, en présence des autorités du ministère de la Famille et des Solidarités, du personnel du PUMA et des invités. Ce fut l’occasion pour la nouvelle coordonnatrice, de saluer les acquis de ce programme qui intervient dans 10 régions frontalières et de décliner sa feuille de route.
Apres 7 ans et 8 mois passés à la tête du Programme d’Urgence de modernisation des Axes et territoires frontaliers (PUMA), Moussa Sow a passé le témoin à Dr. Ndèye Marième Samb, nommée nouvelle Coordonnatrice nationale. Docteur en Géographie et Aménagement de l’espace, Dr. Ndèye Marième Samb était juste avant sa nomination, Enseignante-Chercheure à l’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM), où elle était spécialisée en urbanisme, gouvernance territoriale et développement territorial.
En prenant fonction ce matin, elle a tout d’abord remercié les plus hautes autorités du Sénégal et rappelé être consciente des défis, d’autant plus que le programme PUMA a déjà fait des réalisations salutaires pour les populations des zones frontalières : « A l’issue de la revue de la note de passation de service, la pertinence de bâtir dans l’équité et la cohésion sociale, un développement endogène, à partir des territoires, semble bien ancrée et cela est un point très positif qu’il convient de relever ».
Connue pour son professionnalisme, Dr. Ndèye Marième Samb a promis de ne « ménager aucun effort, sous les orientations du ministre Madame Maimouna Dièye, pour marquer son attachement aux principes de développement endogène ».
Aux agents du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA), elle a exhorté au travail et au respect des valeurs, tels le patriotisme, l’éthique et l’intégrité.
Convaincue aussi de la vulnérabilité des zones frontalières, malgré les investissements socio-économiques importants de l’Etat, la nouvelle coordonnatrice veut contribuer efficacement, à trouver des solutions aux « problématiques de sécurité humaine ».
Selon elle, il est « urgent d’ajuster et d’intensifier les actions de développement dans ces zones, en vertu du principe d’équité territoriale ». Principe, d’ailleurs bien présent dans le Projet de transformation systémique, porté par les nouvelles autorités du pays.