L’usine de transformation de cajou basée à Kolda, Iticajou ferme ses portes. Plus de centaine d’agents vont aller en chômage. L’usine a souffert de déficit de quantité suffisante de production, face à la concurrence accrue des grands exportateurs.
De la tristesse se lisait sur les visages de centaines de femmes journalières qui y travaillaient. Selon l’interprofessionne cajou du Sénégal Icas avec à sa tête le président Boubacar Konta, le seul moyen de survivre est d’avoir l’accompagnement de l’Etat qui devra accepter de subventionner le cajou, afin sauver ces usines, en mettant en place des stratégies.
Il note que l’Etat a été interpellé, plusieurs fois, mais sans aucune mesure. Plus loin, il explique la situation. ‘’ Les exportateurs Indiens et Vietnamiens se sont accaparés du marché. Fort de ce constat, les unités industrielles ne pouvaient pas assurer la production et surtout tenir. Pas un kilogramme de stock’’, dénonce-le président Boubacar Konta. Il prend l’exemple de la Côte d’Ivoire qui vivait la même situation, mais grâce à un accompagnement de l’Etat qui a subventionné le kilogramme à 400 FCFA et bloqué. Il croit qu’avec ce même modèle ces usines peuvent être suaves.
En ce moment, ils déclarent que treize unités de transformation sont en train de fermer. Le président de l’interprofessionnel Boubacar Konta annonce qu’ils ont été reçus par le ministre de l’industrie, qui promet de les accompagner, mais pour le moment rien n’a encore été signalé.
