«La situation à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt) est alarmante, car si les chantiers ne sont pas livrés dans les plus brefs délais, la promiscuité dans les campus sociaux risque de devenir catastrophique. La capacité d’accueil des chambres et des restaurants universitaires est déjà atteinte, exacerbant les conditions de vie et d’études des étudiants.» Le constat émane de la Conférence des amicales d’étudiants (Cae), seule structure dédiée à la défense des intérêts des étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt).
Des étudiants Uidt attirent l’attention sur «la situation extrêmement préoccupante du campus universitaire concernant les retards significatifs notés dans l’achèvement des travaux et la livraison des pavillons de 1000 lits, du nouveau restaurant et du nouveau service médical».
En outre, ils soulignent que «les chambres, désormais surpeuplées, ne peuvent plus offrir un espace de vie décent. Les restaurants universitaires, submergés par le nombre croissant d’étudiants, sont incapables de fournir un service adéquat, entraînant des files d’attente interminables et une qualité des repas dégradée. Un environnement de vie stable est essentiel pour permettre à chacun de se concentrer sur ses études».
Le président de la Conférence des amicales d’étudiants, Adama Sow Kébé, et ses camarades rappellent que «le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, lors de sa visite à notre université, avait promis que ces chantiers, en phase terminale, seraient bientôt livrés afin de soulager la surpopulation au niveau du campus social».
Malheureusement, s’inquiètent-ils, «les travaux n’avancent pas comme prévu. Pire encore, aucun ouvrier n’a été aperçu sur le site de construction depuis lors». La Conférence des amicales d’étudiants tient à rappeler à Abdourahmane Diouf que «l’objectif de stabiliser le calendrier académique dès la prochaine rentrée du mois d’octobre, si essentiel pour la continuité et la qualité de l’enseignement supérieur, ne pourra toutefois être pleinement atteint sans des mesures d’accompagnement concrètes».
En particulier «la livraison des pavillons de 1000 lits, du nouveau restaurant et du nouveau service médical pour alléger la pression sur les infrastructures existantes, et sur le transport des étudiants vivant le plus souvent à 8 km du site de la Vcn». Adama Sow Kébé et ses camarades trouvent qu’«il est donc crucial que ces mesures soient concrétisées dans les plus brefs délais».
Aussi de prévenir : «En l’absence d’actions et de réponses rapides, nous nous réservons le droit de recourir à toutes les initiatives nécessaires pour défendre nos droits et améliorer nos conditions de vie et d’études.» La Cae réaffirme son engagement et sa disponibilité envers l’ensemble des étudiants et s’engage à poursuivre sans relâche ses efforts pour améliorer leur bien-être et leurs conditions d’apprentissage
Le Quotidien