Il a vu son établissement de santé se faire vandaliser, sous ses yeux. Il a vu son patrimoine s’effondrer. Il a vu son activité professionnelle se terminer. Il a vu un pan de sa vie se faire piétiner. Et Fadel Faraj a bien du mal à s’en relever. Quasiment neuf mois après l’évacuation du squat des Jeunes Pousses à Briançon , le médecin pneumologue-allergologue peine à tourner la page. Et peine surtout à trouver de l’aide pour remonter la pente.