Régis Montagne (24 ans), recrue estivale venue de Grenoble et de la Pro D2, attend toujours une titularisation dans sa nouvelle équipe de l’ASM. Remplaçant à Toulouse, le pilier droit parle de Vannes, le prochain adversaire des Clermontois, ce samedi (16 h 30).
Quel est l’état d’esprit de l’équipe après ce sévère échec à Toulouse ?
« On a tous un état d’esprit revanchard. Et on a la volonté de montrer que l’on peut largement faire mieux. Mais ce match est passé, c’est une erreur, il faut passer à autre chose et être focus sur Vannes. »
On sent que vous voulez rapidement tourner la page toulousaine ?
« Le sport va très vite et on n’a pas le temps de s’éterniser sur une défaite, même s’il y a beaucoup de rancœur et qu’on y a laissé beaucoup de jus. Voilà, il faut repartir de l’avant. »
Que vous inspire cette équipe de Vannes qui va découvrir le Michelin ?
« C’est franchement une belle équipe, pas facile à jouer. Ils se sont bien armés et ils ont mis en difficulté pas mal d’adversaires depuis le début de saison. Même s’ils sont à la dernière place du Top 14, il faut les prendre au sérieux. »
« Je suis très heureux d’être ici à Clermont »Vannes est un mauvais souvenir pour vous avec la finale de Pro D2 perdue avec Grenoble en juin dernier ?
« Ça sera dans un coin de ma tête bien sûr et je voulais vraiment jouer le match qui arrive samedi. Après, il ne faut pas que ça prenne le dessus sur le reste. Il me faut penser au match de cette semaine et à l’équipe. »
Quelle est la particularité du rugby vannetais ?
« C’est une équipe très joueuse avec beaucoup de joueurs qui portent le ballon. Ils ne se fixent pas de limite dans le jeu et il ne faudra pas être surpris car ça peut relancer de partout. En plus, ils ont une bonne conquête. »
Êtes-vous surpris des prestations de Vannes pour sa découverte du Top 14 ?
« Non, pas vraiment. Il y a beaucoup de joueurs qui étaient là chez eux la saison dernière. Je ne suis pas surpris de leurs performances. Mais arrêtons de parler d’eux et concentrons-nous sur nous, sur les belles choses que l’on a à faire avec l’ASM. »
Vous aussi découvrez le Top 14, mesurez-vous un écart avec la Pro D2 ?
« C’est très différent. Ce n’est pas du tout le même jeu, il y a beaucoup de vitesse. Sur les impacts aussi, c’est différent. Quant aux mêlées, en Pro D2 elles peuvent être longues, très jouées, avec un peu de vice aussi. En Top 14, c’est plus propre avec plus d’intentions de jouer derrière ces mêlées. »
À titre perso, comment vous sentez-vous depuis votre arrivée ?
« Je suis très heureux d’être ici, dans un super groupe. C’était dur de quitter Grenoble où je connaissais tout le monde, mais je suis arrivé ici et c’est également un peu une famille. »
Propos recueillis par Christophe Buron
