Et comment ! Autrefois à l’étroit dans ses 1.900 m2 malgré une première extension en 2015, l’entreprise est désormais à l’aise dans ses 4.300 m2. Et ce, grâce à un crédit-bail de 4,1 millions d’euros avec Saint-Flour communauté, qui a porté la construction des murs, plus un investissement de 5 millions dans le matériel.
Meilleure gestionL’idée étant, avant tout, « de répondre à des problématiques de gestion, détaille Yannick Rousaire, un des trois dirigeants. Après des années difficiles, Uniplanèze a développé ses activités et retrouvé de la marge en 2018 et 2019. Le site historique s’est trouvé complètement rempli. Et on avait externalisé les phases de commandes et d’expédition. Ce nouveau site nous permet de mieux gérer notre stock qui est désormais entièrement ici. On a aussi pu moderniser nos machines, nos lignes… »
Pole position« Tout cela nous permet aussi de satisfaire plus facilement aux certifications qui sont essentielles pour nous, ajoute Dominique Sabot, un autre dirigeant. Les derniers audits prévoyaient cet agrandissement et cela rassure nos clients. Jusqu’ici, on ne pouvait pas répondre à certains marchés. Avec ce nouvel outil, ce sera possible. Désormais, on est en pole position, alors qu’avant on était dans la file. »
Tradition et modernitéCar si Uniplanèze, issue de la fusion de plusieurs entreprises historiques du Cantal, est connue pour ses propres recettes locales, ce qui lui vaut par exemple le titre honorifique de « leader mondial du tripoux », elle est aussi prestataire pour d’autres marques. Ce qui faisait dire au préfet du Cantal, Laurent Buchaillat, lors de l’inauguration des locaux, qu’
« Uniplanèze est une entreprise qui sait allier tradition et modernité. En ayant un ancrage territorial, en valorisant le patrimoine culinaire local mais aussi les produits des agriculteurs alentour. Tout en répondant aux tendances actuelles, avec de nouvelles recettes. Qui plus est, elle fera partie des entreprises gagnantes demain, puisqu’elle a pensé à économiser les ressources
VertueuxAinsi, 3 millions d’euros investis sont consacrés à la décarbonnation, la consommation électrique a été divisée par deux et celle de l’eau va baisser de 40 à 45 %. Comme le résume Vincent Echegut, le troisième dirigeant, « au-delà de l’aspect commercial, cet agrandissement répond à des exigences environnementales – nous nous devions d’être plus vertueux – mais aussi à des enjeux humains puisqu’on améliore les conditions de travail. Et enfin sociaux, puisqu’on pérennise la soixantaine d’emplois de l’entreprise ». Yann Bayssat