"À consommer avant...", "jusqu’au..." ou encore "de préférence avant...". Dans les placards ou au réfrigérateur, la plupart des produits alimentaires portent l’une de ces mentions qui nous indiquent la durée pendant laquelle il est possible de les consommer sans risque.
En France, il existe deux types d’indicationsLa date limite de consommation (DLC) concerne les produits alimentaires très périssables et emballés : viandes découpées, charcuteries, plats cuisinés réfrigérés, laitages… Elle correspond à la date après laquelle la consommation d'un produit devient dangereuse pour la santé. En clair, c’est l’info qui vous protège de l’intox(ication) !
"La date limite de consommation doit toujours être respectée par le consommateur."
Exception à la règle : le yaourt !Dans ses ultiples recommandations sur les produits étiquetés avec une DLC, l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) note une exception : "Il existe des cas particuliers comme le yaourt. Ce produit ne présente pas un niveau de risque microbiologique élevé car c’est un milieu acide, contenant de grandes quantités de ferments, dans lequel les germes pathogènes se développent difficilement. Cette exception est valable uniquement pour les yaourts et n’est pas valable pour l’ensemble des produits laitiers frais (comme les desserts lactés frais)."
La date de durabilité minimaleCertains produits secs, stérilisés ou déshydratés ne se périment pas et portent une date de durabilité minimale (DDM), qui a remplacé la date limite d’utilisation optimale (DLUO). Elle concerne les produits secs, stérilisés et déshydratés (café, lait, jus de fruit, gâteaux secs, boîte de conserve, pâtes, riz, sucre, farine, etc.). Son dépassement n’est pas dangereux mais il peut entraîner une perte de qualités nutritionnelles et gustatives de l’aliment.
Attention toutefois, dès qu’un emballage est ouvert, la DLC ou la DDM ne sont plus valables et il est nécessaire de faire attention aux conditions de conservation et/ou au délai de consommation indiqué sur l’étiquetage.
Maud Turcan
