La pâtisserie Relief, en centre-ville de Saint-Flour, pousse les murs

« Quand on a ouvert en novembre 2021, on savait qu’il y avait des locaux vides à côté et qu’on pourrait en faire quelque chose, racontent Guillaume et Julie. Mais on voulait commencer doucement ». Aujourd’hui, le jeune couple a trouvé son rythme de croisière, fort d’une apprentie en pâtisserie et d’une vendeuse à mi-temps, et su développer sa proximité avec les clients, et a ainsi décidé de s’agrandir, en louant les deux espaces vacants. Pour créer un salon de thé d’abord, expérimenté avec succès en extérieur sur la terrasse cet été, qu’ils présentaient avec humour comme « un salon d’été », et augmenter la surface du labo ensuite.

Après plusieurs mois de travaux, le tout nouveau labo a ouvert ses portes début juillet. Plus confortable, spacieux et fonctionnel pour Guillaume et son apprentie, Chloé, et peut-être bientôt une troisième personne car le pâtissier cherche à recruter. Le salon de thé est, lui, accessible depuis quelques jours seulement.

Dans la petite boutique de la rue des Lacs, à la décoration soignée et chaleureuse, désormais ouverte sur un nouvel espace, tout aussi cosy, pour déguster boissons chaudes et cookies, brioches et autres petites viennoiseries maison, Julie accueille les clients. Guillaume officie, lui, au labo, juste derrière, dans l’ombre, à la création et la préparation des pâtisseries, avec des produits locaux et des fruits de saison, au fil de ses envies et de son imagination, et des attentes des clients. Et une carte toujours volontairement restreinte, six à huit gâteaux à la vente chaque jour, gage de qualité. « C’est pour ça que ça change régulièrement », explique-t-il. Mais il y a des incontournables, à l’image du Paris-Brest « qu’on ne fabrique pas l’été mais que les gens nous demandent tout le temps ! ».L’objectif maintenant, c’est

d’améliorer encore notre gamme de gâteaux et de glaces, qu’on propose depuis cet été et qu’on fabrique de A à Z, en transformant nous-mêmes les fruits. Et de développer l’activité en élargissant les horaires d’ouverture. 

Isabelle Barnérias