Un appel à témoins avait été lancé vendredi 11 octobre, afin de recueillir éléments et témoignages de personnes qui auraient vu ou croisé un habitant du secteur de La Bourboule dans la disparition était jugée inquiétante. Ce dernier, sans domicile fixe et qui présentait des troubles du comportement, avait été vu pour la dernière fois le 8 février dans les locaux du Secours populaire de La Bourboule.
Le regard des enquêteurs se dirigeait en particulier du côté de l'Allier, où le quadragénaire aurait pu se rendre.
Impossible, pour l'heure, de connaître avec certitude sa trajectoire et les étapes de son errance, mais l'appel à témoins a malgré tout été concluant puisque la trace de celui qui n'avait plus donné signe de vie depuis février, a finalement été retrouvée... à près de 500 km de La Bourboule, dans les Pyrénées-Orientales (66).
Sous une autre identitéContrôlé dans un bois des Pyrénées-Orientales par des gardes chasses début octobre, et au vu de son état troublé et préoccupant, ceux-ci ont contacté la communauté de brigades de Prades (66). L'homme a été placé en hôpital psychiatrique, à Thuir (66), le 6 octobre, mais sous une autre identité que la sienne.
Le président de la société de chasse locale, en prenant connaissance de l'appel à témoins publié cette fin de semaine, et reconnaissant l'individu contrôlé dans sa commune, a pris contact avec la brigade de gendarmerie de La Bourboule pour l'informer des éléments en sa possession.
Les militaires puydômois sont ensuite entrés en contact avec leurs homologues catalans afin d'avoir la confirmation qu'il s'agissait bien de l'homme recherché.
Marie-Edwige Hebrard