"L’entraînement cardiorespiratoire, c’est vraiment la base de notre métier. En intervention, pendant les dix premières minutes, il faut courir partout. C’est important d’être en bonne santé sur ce plan." C’est ainsi que l’adjudant David Dubost, originaire de Thiers, qui travaille désormais au sein de la caserne de Cournon-d’Auvergne, résume le lien entre course à pied et le métier de sapeur-pompier.
La course à pied, allié principal du pompierMais, pour celui qui est aujourd’hui un des référents activité physique du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Puy-de-Dôme, la course n’a pas toujours été un sport passion.
Je rêve d’être pompier professionnel depuis que j’ai 5 ans. Ce qui m’attirait, c’était l’envie d’aider les autres, et la possibilité d’un métier alliant physique et psychologique. Mais j’étais plutôt sports collectif. J’ai fait du basket pendant 15 ans, avec les SATV, à Thiers.
C’est seulement lorsqu’il entame sa formation militaire au sein des pompiers de Paris, à l’âge de 19 ans, que David Dubost se voit contraint de faire de la course à pied de manière quotidienne. "C’est comme ça que j’ai appris à aimer ce sport."David Dubost s'est illustré sur le trail de Lavault Sainte-Anne. Et il le lui rend bien. Tant sur des formats trail, comme lors du Luchon Aneto trail, où il se hisse à la 5e place du classement général, et premier de sa catégorie, que sur des cross. L’année dernière, il remporte le cross régional Aura des sapeurs-pompiers dans sa catégorie. "Mais il y en a des bien meilleurs que moi", insiste avec modestie l’adjudant.
Une course qualificative pour les France"Romain Maillard, Quentin Chiarisoli ou même Julien Rabaca. Ils seront là à Saint-Anthème, et je peux vous dire que ce sont de sacrées pointures." Ils feront donc partie des nombreux sapeurs-pompiers, personnels administratifs techniques et spécialisés (PATS) et services hors rang (SHR) du SDIS 63 qui s’affronteront, dès 13 heures, sur les chemins du village de la vallée de l’Ance.
"Mais tout le monde n’a pas le même parcours", pointe David Dubost, également membre de l’organisation. À titre d’exemple, les minimes (filles et garçons) et les cadettes courront 3,1 km, tandis que le tracé les seniors masculins parcourront 10 km.
En dernier partira un relais déguisé, histoire de terminer sur une note plus festive?!
Car si le cross du SDIS 63 se veut une compétition ludique, pour ceux qui visent le haut du classement, elle est aussi qualificative. En effet, les cinq premiers de chaque catégorie (minime, cadet, junior, master et senior) formeront une équipe départementale, qui partira ensuite aux championnats de France. David Dubost le vise, lui, ce cross national. "Il faudra faire partie des cinq premiers de ma catégorie. On va essayer?!" Qui sait, il fera peut-être partie de la délégation envoyée à Bensançon en 2025?
Fanny Rodriguez
Programme de l’après-midi. Samedi 12 octobre Les masters 1 (1976-1985) et 2 (1975 et avant), ainsi que les juniors masculins (2006-2007) s’élanceront les premiers, à 13 heures, sur un parcours de 7.500 m pour ces derniers, et 8.300 m pour les autres. Partiront ensuite à 13?h?45 les cadets (M), juniors (F) et seniors et masters (F), sur 5.000 m. Viendront après les minimes et cadettes, à 14?h?30, pour 3.100 m. Enfin, avant le relais déguisé de 16?h?30, les seniors (M) s’affronteront sur 10.000 m. L’ensemble des organisateurs ainsi que les participants attendent un public nombreux pour les encourager.