Jaligny-sur-Besbre. AVT 16 10 Donner son sang peut sauver des vies. Une heure c’est le temps qu’il faut pour donner son sang et c’est aussi le temps qu’il faut pour sauver trois vies. On pourrait croire qu’un don est utile uniquement en cas d’hémorragie liée à un accident, mais la réalité est beaucoup plus complexe : 36% des transfusions sanguines en France sont réalisées sur des patients atteints de cancer.
« Une poche de sang prélevée est composée de trois éléments : le plasma (55%), les globules rouges (44%) et les plaquettes et globules blancs (moins de 1%). Chaque élément peut être transfusé à un patient différent », expliquent les bénévoles de l'association des donneurs de sang du canton de Jaligny.
Par exemple, les globules rouges seront utiles à une femme qui a perdu beaucoup de sang au cours de son accouchement. Les plaquettes pourront soigner un patient atteint d’un cancer du sang, comme une leucémie ou un lymphome. Le plasma sert à soigner les grands brûlés, les personnes souffrant de cancer, en réanimation ou en déficit immunitaire, les hémophiles. A ce jour, il n’existe aucun substitut au sang humain : le sang artificiel n’existe pas. Et les produits sanguins ont une durée de vie limitée. Le don de sang est donc indispensable. Pourtant, seulement 4% des personnes qui pourraient donner leur sang le font.
Le premier pas est le plus difficile. L’idéal serait que chaque donneur parraine un nouveau donneur. Pour faire un don, il faut se sentir en bonne santé, être âgé de 18 à 70 ans révolus, peser au moins 50 kg et être muni d’une pièce d’identité. Contrairement aux idées reçues, il ne faut surtout pas être à jeun et s’être bien hydraté.
Pratique. Prochaine collecte le 18 octobre, à Jaligny, de 15 h 30 à 19 heures, à l'espace de la Bertranne.
