Mise en œuvre de la cantine à 1 €, équipements numériques interactifs des trente-et-une classes de Domérat, projet pHare (lutte contre le harcèlement)… Ces sujets ont été mis en avant par la mairie, lors d’une conférence de presse, à l’école Diderot, vendredi.
« Point fort de la politique municipale », la restauration scolaire « a nécessité un travail pointu » dans sa mise en œuvre, a indiqué la maire, Pascale Lescurat.
Ce sujet, déjà abordé à la rentrée scolaire (La Montagne du 5 septembre) , a montré l’impact du découpage des tranches des tarifs. « En partenariat avec l’État qui aide à hauteur de 3 €, l’objectif de la municipalité a été non pas de faire des bénéfices, mais d’aider un plus grand nombre de familles, notamment celles qui ont un revenu moyen. » Ce principe de facturation est aussi appliqué aux prestations de l’accueil périscolaire.
Du volet social de la cantine à celui de la qualité des repas avec le nouveau prestataire (*), qui propose des repas à haute valeur ajoutée, « la collectivité est en conformité avec la loi Egalim », a ajouté l’élue. De fait, les enfants découvrent de nouvelles saveurs. Notamment « du poisson pêché et pas pané ».
Avec les écrans numériques interactifs (ENI), l’objectif est non seulement lié « à la performance éducative des enfants, mais aussi à la sensibilisation des élèves à une utilisation raisonnée des écrans, en apprenant à s’en servir et à s’en passer ».
137.000 €C’est un investissement de 137.000 € pour la municipalité. La démonstration faite dans une classe de CM1/CM2 a illustré non seulement l’habileté des écoliers à se servir de cet équipement, mais aussi l’interactivité positive entre les élèves et le corps enseignant. Reste un bémol, la formation à professer avec cet outil n’est pas terminée.
Enfin, dans le hall de l’école, est installé un banc sur lequel sont inscrits les mots « amitié, respect et pardonner ». L’espace est ouvert dans le cadre du projet de lutte contre le harcèlement à l’école (pHare).
(*) Il s’agit de la société API – Restauration, basée à Lempdes (Puy-de-Dôme). Elle travaille avec des produits locaux et des denrées durables (40 % de produits bio, 30 % de produits régionaux). Pour fournir les cantines de Domérat, API Restauration travaille avec la société STB, à Saint-Victor.EN CHIFFRES
450
450 élèves, sur les 680 qui sont accueillis dans les écoles élémentaires, prennent leur repas à la cantine. Facturé de 1 à 5 € selon les revenus des foyers, le repas coûte 10,76 € à la collectivité.