C’est un peu toujours la même histoire. La défaite de la JA Vichy, la quatrième en cinq journées, subie vendredi soir sur le parquet de Châlons-Reims (81-73), a suivi un scénario déjà vu plusieurs fois depuis le début de la saison.
La JAV entre bien dans ses matchsChapitre 1 : la formation thermale rentre plutôt bien dans le match. « On n’a jamais perdu un premier quart-temps », précise l’entraîneur vichyssois, Dounia Issa. Deux points d’avance à Pau, 10 face à Blois (22-12), égalité à domicile avec le SCABB (22-22), trois longueurs d’avance en Alsace, mardi (15-18), et quatre, vendredi, contre le Champagne Basket (22-26).
Un quart-temps où les choses se gâtentChapitre 2 : c’est ensuite que les choses se gâtent pour la JAV. Dans le Béarn, c’est au deuxième quart-temps qu’elle a eu une coupure de courant défensive (25-13). Cette semaine, c’est au retour des vestiaires que l’équipe a baissé pavillon (31 points concédés à Gries et un 23-8 subi à Châlons-en-Champagne).
"Quand on est menés, on devient hyper-fébriles. On se désunit et chacun cherche des solutions individuelles"
S’il a du mal à expliquer les raisons de ce coup de mou après la pause de 15 minutes, Dounia Issa a en revanche bien cerné les symptômes face au Champagne Basket. « Quand on est menés, on devient hyper-fébriles. On se désunit et chacun cherche des solutions individuelles », explique l’entraîneur qui diagnostique « une problématique physique et mentale ».
Des performances individuelles pas assez homogènesSur le parquet, cette faillite s’illustre par des duels perdus, des rebonds égarés, un manque de discipline. Aucun leader ne parvient à maintenir la barque. Et c’est le collectif qui prend l’eau. Dounia Issa en veut pour preuve la fameuse statistique des « +/- », qui indique le différentiel entre les points marqués et les points encaissés par les deux équipes lorsque les joueurs sont sur le terrain.
« Ça manque d’homogénéité », regrette-t-il, en comparant le + 15 du jeune contrat aspirant, Kylan Castaings-Otto et le - 13 d’Ugo Doumbia, le - 12 de Cédric Bah ou le - 11 de Damien Neske Ebele. « Il y a beaucoup trop de variations d’un joueur à l’autre pour trouver une unité d’équipe », déplore le coach vichyssois.
Olivier Rezel