Depuis plusieurs semaines, et au moins jusqu’à la fin de l’année, le Montluçonnais Gamni est sur les routes. Le rappeur, également beatmaker et producteur, enchaîne les concerts un peu partout en France en première partie d’un autre rappeur : L’Hexaler.
« C’est super ! », se réjouit le Bourbonnais. « J’ai de très bons retours, les gens sont réceptifs. Je travaille depuis des années pour ça. Donc le travail paye… Et grâce à L’Hexaler, je vais pouvoir présenter au public mon nouvel album. »
Un album made in GamniFruit d’un peu plus de deux ans de travail, Dernière symphonie sortira le 18 octobre. Gamni explique : « À la base, ça devait être un EP avec quelques morceaux, mais finalement, j'ai gardé 13 titres. »
« C’est la première fois que je passe autant de temps sur un album. J’ai voulu soigner tout ça. C’est un projet qui me ressemble, avec des thèmes assez conscients, actuels, qui peuvent toucher tout le monde. J’en suis très content. »
gamni
Pour ce projet qu’il a encore une fois réalisé de A à Z - « c’est un album que j’ai entièrement produit, j’ai fait le mixage, le mastering… j’ai même fait le visuel de l’album » -, le Montluçonnais a voulu à nouveau faire appel à d’autres artistes : « Il y a des feats avec L’Hexaler, Hems, Aka seul two. Il y a aussi d’autres artistes indépendants comme Nasme ou Nozey. Il y a d’ailleurs un morceau où on est tous rassemblés. »
Pour cette Dernière symphonie, Gamni a choisi « des sonorités des années 90 ». « On est vraiment dans le boom-bap », souligne l’artiste qui a « hâte de faire découvrir l’album ». « D’habitude, j’ai toujours un peu d’appréhension avant la sortie d’un projet. Mais là, pas du tout, je suis impatient. »
Laura Morel