L’intonation des discours et les mots de félicitations des autorités militaires et des représentants de l’Éducation nationale étaient parfois un peu inaudibles, voilés par le ronron incessant des hélicoptères qui effectuaient quelques rotations dans le ciel issoirien à l’occasion de l’ouverture de Cervolix, vendredi 4 octobre.
Ce premier jour, réservé aux scolaires et demandeurs d’emploi était l’occasion de parcourir le forum des entreprises, où s’étaient donnés rendez-vous une vingtaine d’exposants (firmes et agences spécialisées dans l’emploi ou le recrutement) des filières du secteur aéronautique et spatial. 430 jeunes, collégiens et lycéens, venus de 17 établissements des quatre départements d’Auvergne et qui ont satisfait à l’épreuve finale du Brevet d’initiation aéronautique (BIA) ont reçu leur diplôme (*), avec une pointe de fierté et parfois un peu d’émotion.
C’est une option que les jeunes peuvent prendre dès la 3e dans leur cursus. Deux heures par semaine, environ, ils suivent un enseignement, en plus de leurs cours, sur la base du volontariat. Ce sont souvent des jeunes déjà intéressés par l’univers de l’aéronautique. Certains ont parfois déjà des rêves bien précis, comme être pilote
souligne Claude Pojolat, inspecteur de l’Éducation nationale et président des BIA auprès de l’Académie de Clermont-Ferrand.
"Ce qu’on veut leur dire, c’est que c’est une option qui peut être porteuse. Dans l’avenir, on continuera de se déplacer. Et il faudra toujours des professionnels dans les métiers de la construction, de la maintenance et du pilotage. Ces jeunes, qu’on est content de voir diplômés, seront les bienvenus."
(* Etaient notamment présents pour la remise des diplômes : Hubert Vailong, directeur de l'AIA, Claude Pojolat, inspecteur de l’Éducation nationale et président des BIA auprès de l’Académie de Clermont-Ferrand, des pilotes, représentants de l'Education nationale et du bureau recrutement de l'armée de l'Air et de l'Espace).
Marie-Edwige Hebrard