Michel Blanc a tiré sa révérence dans la nuit de jeudi à vendredi. L'acteur et réalisateur est décédé d'un malaise cardiaque à l'âge de 72 ans, laissant derrière lui une trace indélébile sur le cinéma français.
"Putain, Michel, qu’est-ce que tu nous as fait", a d'abord écrit, cette nuit, Gérard Jugnot, son ami et comparse de la troupe du "Splendid", sur Instagram. Il a été imité par l'actrice Josiane Balasko ce vendredi matin, elle aussi membre du "Splendid", rendant hommage à "Michel mon pote, mon frère, mon partenaire".
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"Michel, quelle mauvaise nouvelle, repose en paix mon amigo", a pour sa part écrit l’acteur Gérard Lanvin, qui avait joué avec Michel Blan dans Marche à l’ombre en 1984.
"Les films vont continuer à vivre"Invité ce vendredi matin sur RTL, Patrice Leconte, réalisateur des Bronzés, a fait part de son émotion. "Je n’arrive pas à imaginer qu’il ne soit plus là", a-t-il lancé. "Il y a une espèce d’incompréhension, je revois tout ce qu’on a pu faire ensemble", se souvient-il. Avant de conclure : "Ce qui va le plus me manquer, c’est sa présence. Quand quelqu’un disparaît, surtout quand c’est brusque, on est désemparés. Je me dis : "comment est-ce possible que Michel Blanc ne soit plus là ?" Je ne peux pas y croire. Heureusement, les films vont continuer à vivre."
— RTL France (@RTLFrance) October 4, 2024
Outre ceux qui le connaissaient personnellement, c'est l'ensemble du monde de la culture qui est touché ce vendredi. Rachida Dati, ministre de la Culture, rend hommage à un acteur "nous aura épatés par la variété de son jeu d’acteur, mais aussi par ses talents de réalisateur." "Le cinéma, le monde de la culture comme l’ensemble des Français ne l’oublieront pas", écrit-elle sur X (ex-Twitter).
— Rachida Dati ? (@datirachida) October 4, 2024
"Il ne se prenait pas au sérieux"
Un autre ministre de la Culture a également pris la parole. "C’est un homme plein de gentillesse, de tendresse, de simplicité, d’intelligence très vive et de lucidité sur le monde sur lequel nous vivons", a déclaré Jack Lang sur BFMTV. "Il ne se prenait pas au sérieux (…) il aimait les belles choses. Je pense que des millions de personnes en France partagent ce sentiment presque d’injustice. Comment un homme aussi jeune peut-il être frappé brutalement, être arraché à la vie alors qu’il a tant encore à donner ?", se demande-t-il.
— BFMTV (@BFMTV) October 4, 2024