Neuf mois après sa disparition, des ossements du corps du petit Émile ont été découverts, le 30 mars dernier, par une randonneuse du village. Pourtant, sa mort a été enregistrée au 28 mars. Pourquoi ? Ce détail interroge à la fois la famille et le maire du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) qui a signé le document, rapporte BFMTV ce vendredi.
Alors pour quelle raison cette date a été choisie par les juges d'instruction et les enquêteurs ? Selon un gendarme des Alpes-de-Haute-Provence interrogé par nos confrères, ce n'est qu'une "formalité administrative". Il s'explique :
Normalement, lorsque l’on découvre un cadavre, on attend les recherches de la cause de la mort. Puis, une fois qu’on a les causes, nous avons un PV d’inhumation délivré par le parquet qui autorise que le corps soit rendu à la famille.
"Le PV est établi par un officier de police judiciaire (OPJ) et amené à l’état-civil pour faire une déclaration de décès. Soit une date beaucoup plus tardive que deux jours avant la découverte des ossements. C’est étrange mais je pense vraiment que cela ne change rien et que c’est une formalité administrative", explique-t-il encore.
A noter que l'enquête sur la mort du petit Émile se poursuit. Les ossements du garçonnet et ses vêtements sont toujours en cours d'analyse.