À quelques jours du triste anniversaire des 20 ans de la mort du petit Grégory, une des avocates des parents de l'enfant retrouvé mort dans la Vologne en 1984 prend la parole. "Il y un certain nombre de choses qu'ils ne savent pas, qu'ils veulent élucider", lance ce jeudi Me Marie-Christine Chastant-Morand à nos confrères de franceinfo.
Ce que les parents de Grégory veulent, c'est que tout ce qui est humainement possible puisse être fait.
Me Marie-Christine Chastant-Morand
Selon elle, "l'ADN, dans ce dossier, n'a pas dit son dernier mot". Pour rappel, en mars dernier, des expertises complémentaires en matière d'ADN et de reconnaissance vocale ont été ordonnées. Ces analyses devaient avoir lieu sur les cordelettes qui entouraient sur le corps de l'enfant lorsqu'il a été retrouvé ou sur son anorak, ainsi que sur certains courriers du corbeau, dont celui du 16 octobre 1984. C'est ce jour-là que l'enfant de quatre ans à l'époque a été retrouvé ligoté dans la Vologne, une rivière des Vosges, à sept kilomètres du village où il vivait.
"Retracer le scénario total"Les parents de Grégory "voudraient vraiment que l'on puisse retracer le scénario total de l'assassinat de Grégory, savoir quels ont été les derniers moments de leur petit garçon, qu'est-ce qu'il a vu, qu'est-ce qui lui a été fait, comment ça s'est passé", a ajouté Me Marie-Christine Chastant-Morand.
Jean-Marie Villemin, père du petit Grégory, a signé la préface d'une bande dessinée, écrite par Pat Perna et publiée ce jeudi 3 octobre, qui revient sur cette affaire.
La couverture de la BD "Grégory".