Après deux descentes consécutives, l'Entente Sportive Guérétoise football cherche à faire table rase, en Régional 2. Quarante joueurs sont partis cet été. Martin Douillard, nouvel entraîneur, a saisi l'opportunité pour prendre les manettes d'une formation au bord de l'asphyxie. Malgré un chantier vertigineux, l'homme est confiant. Vous êtes arrivé en Creuse durant l’intersaison, pourquoi avoir choisi ce projet en particulier ?Après ma carrière professionnelle, je suis resté à Rodez, et plus particulièrement dans le staff professionnel. J’ai ensuite été responsable de la pré-formation, avec les plus jeunes du club. Je n’ai pas forcément d’attaches particulières ici en Creuse, mais j’avais besoin de voir autre chose.Vous êtes pourtant un habitué du haut niveau, quels sont les premiers contacts avec Guéret ?
Ça ne me dérangeait pas de replonger dans le milieu amateur. Je connaissais Édouard Daillet (né à Guéret). Il a joué à Rodez. On a discuté avec le club naturellement et j’ai décidé de dire oui. J’ai toujours voulu rejoindre le banc après ma carrière de joueur. Je vais aussi apprendre, développer mes compétences ici. J’ai saisi l’opportunité.
Il compte s'engager dans la continuité, à Guéret.
J’ai commencé à établir ma feuille de route. Le projet doit s’inscrire dans une certaine continuité.
Après deux descentes consécutives, le chantier est immense au club. Vous en êtes conscient ?C’est un peu comme si on repartait de zéro. Il y a eu une période d’observation lorsque je suis arrivé. Puis, j’ai commencé à établir ma feuille de route. Le projet doit s’inscrire dans une certaine continuité. Il faut insuffler un nouvel élan, recréer une certaine communication, du lien entre tous les joueurs.Et retrouver un certain niveau ?Forcément, on voit que les gens en ont envie. Moi aussi. Mais chaque chose en son temps. Ça ne sera possible que si l’ensemble du groupe va dans le même sens. Avec ça, il n’y a pas de raison d’aller voir plus haut. J’ai des joueurs qui s’investissent.
Pacôme Bienvenu