La relaxe ordonnée par le tribunal de Clermont-Ferrand, le 19 juin dernier, envers Arnaud Svrcek, le maire de Courmelles (Aisne), accusé de diffamation par les élus de Saint-Eloy-les-Mines, est définitive. Le maire de la commune puydômoise, qui avait fait appel de cette décision, s’est désisté la veille de l’audience. Il n’y aura donc pas de second procès.
Les propos qui avaient conduit les élus de Saint-Eloy-les-Mines à porter plainte sont issus d’un ouvrage d’Arnaud Svreck, intitulé Le village contre la multinationale, qui relate son combat contre l’installation d’une usine Rockwool dans sa commune. Il y compare Saint-Eloy-les-Mines, où Rockwool possède déjà un site, à Prypiat, la ville de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Le tribunal clermontois avait considéré qu’il n’y avait pas de diffamation.
Olivier Choruszko