Ancien hôtel international
Vichy, l’internationale, le « blockbuster » de l’été vichyssois ! Sous-titrée « Deux siècles d’ouverture au monde », l’exposition a pour ambition de mettre en lumière l’attractivité et le rayonnement international de la cité thermale au cours des deux derniers siècles. Un chiffre pour donner un ordre de grandeur : en 1920, un quart des visiteurs étaient des étrangers, parfois venus de très loin. Dès le Second Empire, l’exportation des eaux et des produits dérivés contribuait à la notoriété quasi mondiale de Vichy.
Vichy, l’Internationale, une invitation à se lancer sur les pas de ces touristes étrangers à Vichy, et de Vichy à l’étranger.
26, rue Maréchal-Foch, jusqu’au 11 novembre, du mardi au vendredi de 14 à 18 heures. Les week-ends et jours fériés, de 10 à 18 heures. Tarifs : plein 10 €, réduit 4 € .
Maison Albert LondresInvitation au voyage à la Maison Albert Londres, qui propose une exposition retraçant le périple d’Albert Londres d’octobre 1921 à novembre 1922 à travers cinq pays : la Chine, la Corée, l’Inde, l’Indochine et le Japon. Sur deux étages (désormais entièrement rénovés), l’exposition associe des panneaux explicatifs, des vidéos (salle de projection), des cartes postales envoyées par Albert Londres à ses parents à Vichy, des photos, ainsi que des articles écrits sur place et « câblés » à sa rédaction.
« Météo, travaux, communication parfois défaillante, réduction du nombre de curistes… La saison estivale a été plus que décevante, avoue Marie de Colombel, présidente de l’association. Nous comptons rebondir en prolongeant l’exposition au-delà du mois d’octobre, jusqu’à fin décembre. Des rendez-vous sont déjà pris avec des collèges et des lycées. Nous espérons également relancer la dynamique avec la projection-conférence (les 15 et 16 octobre) du film Daech, les enfants fantômes ». La réalisatrice Hélène Lan-Trong, lauréate du Prix Albert Londres 2023, sera présente pour présenter son film.
2, rue de Besse, jusqu’au mois de décembre, tous les jours de 15 à 18 heures. Novembre et décembre : vendredi, samedi et dimanche de 15 à 18 heures. Tarif : 4 euros, gratuit pour les moins de 25 ans .
Miroir du tempsLa trouvaille de l’Académie du Vernet ! Luis Rivas-Arroyo, orphelin espagnol, devient Jean-Pierre Chaput après avoir été adopté en France. Talent précoce, il passe par les Beaux-Arts de Clermont-Ferrand avant de s’épanouir comme peintre reconnu dans les années 1960-1980. D’abord en Bourbonnais, puis dans la capitale, et enfin à l’international. L’Académie, chère à son président Emmanuel Possamï, avec le soutien précieux de l’association de quartier thermal présidée par Michelle London, l’a sorti de l’oubli en exposant une quarantaine de ses toiles à la galerie Au miroir du temps. Scènes de cirque sur des places de village, arlequins, portraits de mères et d’enfants, marines… Un style empreint de mélancolie et de tendresse. Un peintre à redécouvrir.
5, place de la Source-de-l’hôpital, jusqu’au 13 octobre, tous les jours sauf le lundi, de 14 h 30 à 18 heures .
Musée de l’OpéraJusqu’à la fin du XVIII e siècle, l’opéra italien règne sans concurrence. Mais le XIX e siècle, en pleine mutation, bouleverse cet ordre et redessine les frontières. De nouvelles identités nationales émergent, et l’opéra transcende ces limites, puisant dans la richesse de ses multiples traditions.
Grâce à ses vastes et précieuses collections, le musée de l’Opéra propose une véritable leçon de géographie physique et politique à travers un mode d’expression qui a offert de nombreux symboles musicaux à des nations en pleine effervescence. Une exposition intelligente, documentée, instructive et pédagogique, dans le cadre cosy et confortable du lieu.
Le second volet indispensable après la rétrospective sur l’opéra français présenté l’année d’avant. En place jusqu’à fin novembre.
« Nous espérons un automne dense en visiteurs, insiste Fabien Noble, directeur du lieu, parce que juillet n’a guère été prolifique. »
Jusqu’au 24 novembre, du mardi au dimanche de 14 à 18 heures. 16, rue Maréchal-Foch. Tarifs : plein, 5 €.
Musée des arts d’Afrique et d’AsieDouble exposition ! L’art en exil ou le destin de Hàm Nghi, Prince d’Annam et artiste ami de Gauguin. Soit le parcours d’un jeune vietnamien (1871-1944) propulsé empereur et exilé par la France à Alger, sans pouvoir jamais revenir dans son pays natal. Un parcours singulier retracé au travers ses peintures, ses sculptures ou des objets personnels. Épisode de l’histoire de France coloniale s’il en est.
Et puis « Mission Protection » : dans une scénographie interactive, des objets de protection, le recours à des spécialistes montrent la volonté humaine de maîtriser sa destinée.
Une date, samedi 28 septembre, à 15 heures au musée : Amandine Dabat, commissaire de l’exposition, auteure d’une thèse de doctorat portant sur la vie et la production du Prince d’Annam. La conférencière se trouve être l’arrière-arrière-petite-fille de ce dernier. Cours d’histoire…
Du mardi au dimanche, de 14 à 18 heures, jusqu’au 3 novembre. 16, avenue thermale. Tarif : 5 € - gratuits moins de 18 ans .