Dans un communiqué, la CGT via sa Fédération des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications (Fapt) et sa section Interim entend dénoncer "l’oppression des travailleurs intérimaires par La Poste", dans les centres de traitement de Montluçon et Moulins.
Le syndicat évoque des locaux vétustes, non climatisés et en zone Seveso à Montluçon. Il s’indigne des conditions de travail de ces intérimaires dont les primes seraient "systématiquement oubliées, alors que les heures supplémentaires s’accumulent ".
Alors que des actions syndicales ailleurs en France ont permis des avancées notables, la situation à Montluçon et à Moulins demeure figée.
(communiqué de la CGT Interim et CGT Fapt)
Reprochant le manque d’action de La Poste, des pouvoirs publics et des entreprises de travail temporaire face à cette situation, la CGT prévoit une journée d’action ce mardi 17 septembre.
Un traitement "équivalent"De son côté, La Poste souligne que le traitement des intérimaires et celui du personnel La Poste à Montluçon comme à Moulins " est équivalent : heures supplémentaires payées, versement des primes (primes d’équipes, primes de remplacement, complément de rémunération, indemnité collation-restauration-titre restaurant, etc) ".
Seule la prime d’intéressement annuelle est différente car les intérimaires reçoivent celle de l’agence d’intérim, dont ils dépendent.
(La Poste)
Concernant les centres de traitement de Montluçon et Moulins, La Poste met en avant qu’intérimaires et salariés travaillent "dans des locaux qui répondent aux standards requis par la législation en cours". Sur l’absence de climatisation, elle pointe le fait que le tri du courrier s’effectue essentiellement le matin et non aux heures les plus chaudes de la journée avant de préciser que "l’hiver, le hall de tri est chauffé".
Florence Farina
