Passée sur trois jours depuis 2022, La Pastourelle a besoin d’un week-end prolongé pour prendre toute son ampleur. Or, en 2025, pas de jour férié autour du troisième week-end de mai, la date habituelle. « On avait trois options, résume Philippe Barrière, président de cet évènement sportif. La première, garder ce week-end et réduire la voilure. Enlever une randonnée. Supprimer le challenge… » Un pas en arrière après le développement de nouvelles épreuves que l’organisation ne souhaitait pas faire.
« Deuxième option, le week-end de l’Ascension, du 30 mai au 1er juin. Mais, on a conscience que le parcours passe par des terrains privés, agricoles. Fin mai, les vaches sont à la montagne, c’était inconcevable. » L’organisateur a donc validé l’ultime option : « On a vu que le 8 mai tombait un jeudi. Le vendredi n’est pas un jour férié mais les sportifs s’adapteront. Cette date va dans le sens du monde agricole. » Tant pis si elle place la course bien avant les Saints de glace, le choix a été validé et les inscriptions seront lancées le 30 novembre, à 18 heures.
La grande satisfaction des coureursL’assemblée générale a été l’occasion de revenir sur l’édition 2024 qui a encore conquis les coureurs, selon le questionnaire distribué par l’organisateur. « Entre les satisfaits et les très satisfaits, on est au-delà des 90 %. » Mais, cette réunion a permis de faire le point sur ce qui a moins bien fonctionné cette année et notamment les nombreux abandons dus à la météo sur le grand parcours.
Certains coureurs ont sous-estimé la montagne auvergnate et ne sont pas partis assez équipés. On sera plus sévère sur le contrôle du matériel pour la prochaine édition. Les commissaires de la Fédération française d’athlétisme nous ont encouragés à faire un contrôle aléatoire au départ, on le regrette. On aurait mieux fait de faire un contrôle systématique
Si la course a pu se dérouler sans accidents, l’organisateur compte bien serrer la vis l’an prochain.
Finances - La Pastourelle présente un bilan financier positif avec près de 400.000 euros de recettes pour 378.000 euros de dépenses. « Il faut noter que les subventions publiques ne représentent que 8 % de notre budget », précise Philippe Barrière.
Mathieu Brosseau