Ciblée par un corbeau s’en prenant à elle à coups de menaces et d’insultes à caractère homophobe, l’enseignante et directrice de l’école de Moussages a été remplacée au début de l’année scolaire.
« Contrairement à ce qui est affirmé de manière mensongère, j’ai toujours condamné les actes odieux d’homophobie dont [elle] a été victime […] », écrit le maire, Christian Vert. « Je réitère par la présente lui apporter mon plein et entier soutien face à ces actes abjects. Je tiens à rappeler que, mon conseil municipal et moi-même, avons toujours agi dans la limite de nos propres moyens et pouvoirs pour soutenir l’enseignante et faire cesser ces agissements. […] J’ai porté plainte à cinq reprises auprès de la gendarmerie de Mauriac. Le dernier tag “pédophile” n’a pas été découvert deux jours avant la rentrée mais le 6 août sur la porte de la chaufferie de l’école et j’ai immédiatement porté plainte le 7 août au nom de la commune. »
« Dès le début de cette affaire, j’ai alerté les services départementaux de l’Éducation nationale et j’ai sollicité plusieurs réunions pour que des mesures rapides soient prises. Le 20 mars 2024, une lettre commune signée de la commune de Moussages, des parents d’élèves et de l’inspectrice de l’Éducation nationale condamnait unanimement et fermement ces faits. »
Porter plainte« Je tiens à préciser que la commune a aussi été victime de ce “corbeau”, plusieurs véhicules de la mairie ont été retrouvés tagués “A mort” début mai. »
« Il faut désormais que la justice puisse poursuivre son travail et que l’auteur de ces tags soit identifié et soit condamné pour les propos homophobes dont a été victime » l’enseignante.
« Il faut aussi que les enfants puissent poursuivre leur scolarité dans un climat apaisé. À titre personnel, je souhaite que les propos diffamants, outrageants et insultants dont je suis victime depuis plusieurs jours notamment sur les réseaux sociaux et la boîte mail de la mairie cessent immédiatement. Je me réserve la possibilité de porter plainte. »