Aux côtés du quatuor des présidents, Yannick Printinhac, Fred Murat, Thierry Raymond et Géraud Raynal, cet événement exceptionnel mobilise toutes les forces vives pour ne rien laisser au hasard. Non seulement, « il faut aménager Prentegarde, monter des barnums, prévoir parking et schéma de circulation pour le millier de visiteurs attendus », annonce Jérôme Issiot, un bénévole.
Le rugby féminin à l’honneurMais une autre tâche tout aussi sensible consiste à « retrouver tous les noms qui ont façonné l’histoire du club, rassembler les archives pour que chacun, ancien joueur, dirigeant, supporter ou humble ami pénétré par l’esprit du rugby de village, retrouve un peu de sa passion ». Telle est l’ambition majeure des organisateurs traduite par Fred Murat. Et l’émotion devrait être au cœur de toute cette journée avec une collection de maillots et autres objets cultes du club. Que dire aussi de ces plusieurs dizaines de photos patiemment annotées et rassemblées par Géraud Raynal avec la complicité de René Gramont, un autre passionné de l’histoire du RCL, à laquelle il a participé. Une vidéo d’archive, réalisée par Jacques Raymond un joueur de l’époque, hélas disparu, retracera les années 80. Mais le summum devrait être atteint avec le baptême du stade. Une énorme surprise attend tous ceux qui seront présents à Prentegarde, entre midi et 12 h 30. Pour le côté sportif, les responsables misent sur la mise en lumière du rugby féminin avec, notamment, un match de gala élite entre les filles de Romagnat et celles de Montpellier. Et comme la fête reste inséparable de l’esprit du rugby, les organisateurs l’espèrent à la hauteur d’une journée inoubliable.
