Emmaüs se désolidarise davantage de l'Abbé Pierre, accusé de violences sexuelles. Son nom est associé à celui "d'un prédateur sexuel", comme l'a reconnu sur RTL Adrien Chaboche, le délégué général d'Emmaüs International, ce lundi 9 septembre.
— RTL France (@RTLFrance) September 9, 202417 nouveaux témoignages ont été recueillis dans un rapport du cabinet spécialisé Egaé, publié vendredi 6 septembre. Ils s'ajoutent aux 7 récoltés quelques semaines plus tôt.
"Désormais l'abbé Pierre c'est, pour tout le monde, mais particulièrement pour les personnes qui ont été des victimes de violences dans leur vie, c'est l'image d'un prédateur sexuel", a-t-il expliqué au micro de la radio.
Emmaüs a engagé la fermeture définitive du lieu à sa mémoireDe nombreux faits sont reprochés à l'Abbé Pierre : contacts "non sollicités sur les seins", de "baisers forcés", de "fellations forcées" de "contacts sexuels répétés sur une personne vulnérable", "d'actes répétés de pénétration sexuelle" ou encore de "contacts sexuels sur une enfant".
Devant ces révélations, Adrien Chaboche fait part d'une "immense déception", un "choc très fort devant la gravité de ces faits", avec une première pensée pour les victimes, notamment l'enfant.
Emmaüs a déjà engagé la fermeture définitive du lieu à sa mémoire située en Normandie. Et l'association pourrait encore aller plus loin : "Emmaüs France a enclenché un processus pour consulter son assemblée générale sur la modification du logo qui fait référence au fondateur. Il va y avoir un changement dans les statuts puisque c'est leur nom officiel, 'Emmaus France fondation Abbé Pierre'".
A.L.
