Le rassemblement des partis politiques de gauche à l'appel national à la mobilisation, samedi 7 septembre, sur la place des Droits-de-l'Homme au Puy-en-Velay.
Sous les drapeaux de la France insoumise, du Parti communiste français, de Génération.s ou encore d'Europe Écologie les Verts, les contestataires ont clamé leur incompréhension de voir le président de la République Emmanuel Macron nommer Michel Barnier au poste de premier Ministre alors qu'ils avaient choisi Lucie Castets."On est au bout du système de la Ve République", commentait Celline Gacon, candidate du Nouveau Front populaire aux dernières élections législatives en Haute-Loire. Pour Laurent Johanny (Génération.s) c'est "un Premier ministre du placard". Cette décision politique nationale est vécue "comme un véritable coup de force réalisé avec le soutien de la droite et de l'extrême droite".
A l'étroit sur la petite place des Droits-de-l'Homme, le cortège est parti jusqu'à la préfecture. Un peu moins de 300 personnes (290 selon notre comptage au départ de la manifestation) ont remonté le Breuil derrière des slogans incisifs : On pouvait lire "On voulait Lucie, on a Lucifer" sur des pancartes en carton ou encore "Lucies Castets à Matignon, sinon Macron destitution" sur une banderole.
Chaque prise de parole a remis en cause le principe de la nomination du premier Ministre par Emmanuel Macron. "Nous avons l'espoir que nous vivons la fin de la Ve République" a conclu Laurent Johanny devant les grilles de la préfecture de Haute-Loire.
Céline Demars
