Après les violences psychologiques, ce sont des violences physiques qu’une mère de famille a fait subir à son conjoint et ses enfants. Mardi 27 août, elle comparaissait devant le tribunal correctionnel de Cahors (Lot) pour répondre de violences sur conjoint en présence d’un mineur et de violence sur mineur par un ascendant, rapporte Actu Lot ce vendredi 6 septembre.
Les faits rapportés dureraient depuis deux ans. La situation a commencé par des paroles blessantes puis des coups : coups de poing, de parapluie, de cuillères en bois, de manche à balai, gifles. « Je t’ai donné la vie, je peux te la reprendre », aurait-elle assuré à sa fille, la menaçant d’un couteau.
Un burn-out ?S’interposant pour leur éviter les coups, c’est le mari qui a été plusieurs fois frappé. Ce dernier n’a pas porté plainte mais aimerait que son épouse se soigne : « Pour moi, elle est en burn-out, c’est d’un psy dont elle a besoin ». La prévenue avoue être au bout, qu’elle a perdu pied à cause de la fatigue, à cause d’un travail de nuit, dépassée par des enfants qui ne la respecteraient pas.
La mère de famille a été condamnée à huit mois de prison avec un sursis probatoire de trois ans comprenant une obligation de soins pour son addiction à l’alcool et aux stupéfiants. Elle a aussi reçu une interdiction de paraître aux abords du domicile et de l’école des enfants. Elle devra effectuer un stage d’éducation parentale. Elle a aussi écopé d’un retrait de l’exercice de l’autorité parentale jusqu’à ce qu’un juge aux affaires familiales statue sur la situation.
NG
