Tout le Stadium l’a vu la semaine passée. Le centre écossais Sam Johnson a eu du mal à faire des différences face à Oyonnax. Une semaine plus tard, il ne se cache pas derrière son petit doigt au moment d’évoquer sa prestation.
« Je suis sorti assez déçu et frustré par le manque d’opportunités, mais après réflexion, je pense qu’il y a eu des moments où nous aurions pu faire beaucoup mieux. Finalement, c’est assez logique. C’était notre premier match, avec une nouvelle équipe, de nouveaux joueurs et un nouvel entraîneur pour l’attaque. » Pour l’Écossais, les choses vont se mettre en place progressivement, comme elles s’étaient mises en place la saison dernière.
« Les choses se sont suffisamment améliorées pour qu’on termine dans le top 6. Il faut que l’on trouve l’équilibre dans notre jeu entre nos avants, qui sont dominants en mêlée et en touche, et notre ligne de trois-quarts. J’espère que cela va vite se mettre en place même si cela va dépendre aussi de l’opposition qui nous sera proposée. »
« On peut avoir des opportunités sur des ballons de récupération »Avec cette équipe de Soyaux qui a montré face à Aurillac qu’elle aimait bien faire vivre le ballon, les trois-quarts brivistes pourraient trouver quelques espaces pour s’exprimer.Johnson sera de nouveau associé à Shvelidze ce soir au centre de l'attaque.
« Ils vont être très dangereux, mais je pense qu’on peut avoir de belles opportunités sur des ballons de récupération », estime l’Écossais qui ne se fait pas une montagne de se retrouver face à l’ex-international anglais Jonny May.
« On se connaît un peu avec Jonny May parce qu’on a des amis communs. C’est évidemment un joueur très rapide, mais il ne faut pas se focaliser uniquement sur lui. Cette équipe de Soyaux dispose de plusieurs facteurs X qui peuvent aussi faire des différences. »
Lui peut être ce facteur X pour Brive, pour peu qu’il parvienne à jouer debout et à faire jouer autour de lui.
En attendant, il est résolument tourné vers l’avenir. « Bien sûr que les défaites de la saison dernière face à Soyaux nous ont marqués, particulièrement celle à la maison, mais le passé appartient au passé. On a travaillé dur pour que cela ne se reproduise pas. »
Pascal Goumy