Depuis plusieurs années déjà, l’animateur Jérôme Anthony accompagne sur scène et sur les routes de France, une joyeuse bande d’artistes tout droit sortis d’un tunnel spatio-temporel… D’où viennent-ils ? Des années 80 ! Tous prêts à s’ambiancer. Dimanche, il accompagnera David et Jonathan, Bibie, le groupe Ottawan, Pauline Ester et Sacha, du duo Partenaire Particulier, à l’occasion du concert gratuit d’Issoire en Fête à partir de 16 heures, sur la nouvelle scène située sur le boulevard Kennedy (ou à Animatis en cas de mauvais temps). Show devant !
Jérôme Anthony, vous étiez, le week-end dernier encore, à Montluçon avec cette tournée Totalement 80. Qu’est-ce qui se passe à chaque fois, dans le public, face à vous ?
Avec les copains chanteurs, on est beaucoup sur les routes, oui. Le point commun, c’est qu’il y a, à chaque fois, une effervescence et une folie. Inimaginable. Le public est vraiment génial sur ce type de concerts. La plupart retombent en adolescence, quand ils ont entre 35 et 50 ans, aujourd’hui, on va dire… Mais on a aussi des spectateurs très-très jeunes, qui sont ados, eux, aujourd’hui, et qui connaissent archi-bien les tubes des années 80 parce que leurs parents leur ont fait écouter, et qu’ils ont été bercés par cette époque, sans l’avoir vécue, ou bien parce qu’ils ont découvert un film comme Stars 80, il y a quelques années, qui évoque cette époque, ou les artistes qu’ils vont voir sur scène.
Vous, vous accompagnez les artistes sur scène pour les présenter. Mais vous chantez aussi ?
Oui, je prends le micro pour chanter, au-delà de présenter les chanteurs. Je crois qu’on a tous un fort attachement aux années 80, à cette époque où on écoutait tous à peu près la même chanson, qui passait à la radio locale, dans notre région. C’était avant la multiplication des stations et surtout des réseaux sociaux. Y avait le moment des dédicaces à l’antenne, et on écoutait presque tous la même chanson au même moment… Alors c’est un peu ma dédicace, au public en face de moi : je vais chanter des titres de cette époque, des chansons qui m’ont marqué.
David et Jonathan. : "Est-ce que tu viens pour les vacances".
Vu le public, lors des concerts consacrés à cette période, on peut dire que vous n’êtes pas le seul à y être attaché… On est beaucoup à être très attachés aux années 80 et à toute cette époque. Peut-être parce que pour la plupart d’entre nous, c’était une période d’insouciance. Je crois qu’on n’a pas mieux, en ce moment, pour faire oublier leurs soucis aux gens et les ramener à une période qui les réconforte. La musique de cette époque est très joyeuse, très bon enfant !"
Un vrai remède anti-morosité ambiante, finalement…
Exactement. Pendant 1 h 45-2 heures, le public ne va pas se prendre la tête, et au contraire faire la fête. Je crois que le bonheur c’est des petits moments de plaisir mis côte à côte. Là, ça y contribue… La force de ce concert, c’est que pendant tout celui-ci, les artistes sont très près du public avec les medleys, les pianos-voix. Il y a une proximité, une grande complicité. C’est très convivial. Et c’est un vrai spectacle, pas une succession de chanteurs qui vont défiler, les uns derrière les autres, avec leurs titres.
Marie-Edwige Hebrard
Du Tac-o-tac… En 8 secondes, selon vous, Jérôme Anthony, si les années 80 étaient… - Une chanson ? > On va s’aimer, de Gilbert Montagné, un énorme tube ! - Un générique télé ? > Sacrée Soirée. - Une réclame, une pub ? > Celle de Belle des Champs. - Une odeur ? > Le Tang. - Un goût ? > Les raviolis en boîte. - Un objet ? > Le walkman, bien sûr !