Pendant plusieurs décennies, Jean-Pierre Maquair a exercé son art en parcourant le monde, de scène en scène. Désormais, il a troqué son statut de scénographe pour celui d’auteur, car « écrire un scénario et un livre sont deux choses différentes ». L’homme ne se déclare toutefois pas écrivain : « J’écris par plaisir, et si je peux partager avec des lecteurs, c’est un bonus », déclare-t-il à côté de son épouse, première lectrice de l’auteur.
Inspiré par la natureJean-Pierre Maquair a découvert la Creuse et s’est entiché de sa partie encore sauvage du sud-est, en lisière du plateau de Millevaches, séjournant sur la commune de Flayat, près de l’étang de la Ramade, dans le gîte de Lili. Il a noué des liens d’amitié avec les propriétaires et revient régulièrement.
La nature l’inspire et son premier ouvrage, Le petit bois aux sillons en fait l’éloge. Dans son second livre, La chaîne et le médaillon , il crée un parallèle entre la Creuse et la région parisienne avec le récit de deux vies séparées mais unies par cette chaîne et ce médaillon qui doivent se retrouver.
Son dernier séjour depuis la mi-août a été marqué par deux pauses dédicaces à la librairie de Giat où Françoise Détour l’a accueilli afin qu’il présente son œuvre aux potentiels lecteurs locaux. « C’est extraordinaire comme il y a du passage dans ce petit magasin, et il se fait des rencontres intéressantes », comme avec ce citoyen belge venu à la foire, plein de truculence et très disert. Jean-Pierre Maquair n’a peut-être pas signé énormément de dédicaces, mais il a apprécié ces moments de vie.
Un nouvel opus est en train d’être terminé, l’auteur plonge le lecteur dans l’époque des Lumières aux abords de la Révolution avec huit personnages témoins de ces temps troubles et changeants, qu’il raconte en deux volumes et près de 1.000 pages. À suivre à l’automne.
Ouvrages. Le petit sillon aux bois (440 pages, 19,90 €) et La chaîne et le médaillon (405 pages, 19,90 €) sont édités à compte d’auteur.
