Depuis longtemps, la commune de Champs-sur-Tarentaine-Marchal a un fort potentiel d’hébergements touristiques. Au-delà des campings, du village de vacances VVF, du centre de vacances, des chambres et tables d’hôtes ou autres locations saisonnières, elle abrite aussi un village de gîtes, créé au Jagounet de Marchal, en 1999, par Pierre-Éric Chabaud. Un concept qui a changé de cible et de nom, s’appelant désormais L’Écrin d’Auvergne.
Retour à six chaletsL’histoire débute en 1999 alors qu’il n’a que 33 ans. En plus d’un emploi dans un cabinet d’expert-comptable à Clermont-Ferrand, il lance Les Chalets de l’eau verte qui accueillent une clientèle familiale avide de grands espaces et de tranquillité. Six chalets ont d’abord été construits, « la structure en a compté jusqu’à dix, avec point accueil, salle d’activités… Elle était très pratique pour les groupes, se rappelle le propriétaire. Cela permettait d’accueillir entre 50 et 60 personnes, en pleine saison ». Tellement bien que, moins de dix ans après avoir commencé, l’investisseur ne se consacrait plus qu’à cette activité.
Beaucoup de terrain étant encore disponible, il développe même, avec son épouse, une partie de chambres d’hôtes avec spa. « Cette vaste offre d’hébergements a duré 22 ans, jusqu’au Covid, indique Pierre-Éric Chabaud. Une période où, après réflexion, nous avons décidé de changer de produits et de public, avec une montée en gamme des prestations et un concept “adult only”, pour duo, à la nuitée ».
Les travaux débutent en 2021. C’est la fin des Chalets de l’eau verte et le lancement de L’Écrin d’Auvergne. Pour ce nouveau concept, les chambres et tables d’hôtes avec spa sont arrêtées, quatre chalets sont enlevés, alors que les six plus anciens sont entièrement refaits. « C’est un nouveau positionnement commercial avec location d’écolodges insolites haut de gamme, tous équipés d’un spa privatif écologique, entièrement en bois et chauffé avec des panneaux photovoltaïques. Niveau service, on est entre l’hôtel de charme et la chambre d’hôte. On fait vraiment du « cocooning ». Tout est fourni. Le petit-déjeuner est compris. Le dîner est une option. On le fournit selon la demande, devant le gîte, dans un panier », détaille le chef d’entreprise avant de présenter ses nouveaux espaces bien-être, dont « l’espace harmonie sensorielle avec mur de pierres de sel, ambiances lumineuses, musicales, olfactives et nébulisations, accessible depuis le 15 août. Une première en Auvergne ».