Le cap est donc maintenu, haut la main : avec ses plus de 2.000 élèves (environ 2.200 au total), la cité scolaire Albert-Londres peut plus que jamais se présenter comme l’une des plus fournies de la région. Ce qui n’effraie guère le proviseur, Romuald Florid, prêt à attaquer sa deuxième année à la tête de l’établissement cussétois dans un état d’esprit résolument positif (*).
Car elle semble loin, désormais, cette réforme du baccalauréat et des filières des parcours général et technologique, qui avait été lissée sur trois années. Et ce en pleine période de pandémie. « La machine est bien lancée, désormais, même si la mise en place des emplois du temps reste parfois complexe », sourit le proviseur.
Le lycée pilote pour tester la nouvelle Prépa secondePas de réforme majeure en cours, donc, mais du nouveau malgré tout. Comme cette classe dite de « Prépa seconde », destinée aux élèves admis en seconde au terme de la dernière année scolaire, mais n’ayant pas obtenu leur brevet. Le but ? Maintenir leurs acquis de troisième et en obtenir de nouveaux en vue de rentrer pour de bon en classe de seconde en 2025. « Il s’agit d’une forme d’année de transition, pour une vingtaine d’élèves qui intégreront sur la base du volontariat cette classe unique dans le département », détaille Romuald Florid. Conscient que, face à ce dispositif novateur, « tout reste à créer ».
Près de 300 étudiants de BTS ont démarré l'année scolaire, comme ici en section Communication.Mais l’établissement est prêt à relever le défi, lui dont la majorité des effectifs se concentrent dans les filières du général et du technologique, avec des élèves venus de tout l’arrondissement vichyssois. Certains étant attirés, entre autres, par ces spécialités Arts plastiques et Sciences de l’ingénieur que le lycée est le seul à proposer dans le secteur.
Autres atouts : cet actif travail autour des langues étrangères (anglais, allemand, espagnol, italien…) concrétisés par plusieurs échanges avec des pays étrangers, et notamment européens. Ou encore ces ateliers de menuiserie, maintenance et électricité, qui permettent aux élèves de BTS de se former tout en pratiquant.
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Quant au self, où sont servis jusqu’à 1.800 repas par jour, un « salad bar » mis en place en janvier a aussi trouvé son public, l’établissement ayant aussi à cœur de lutter contre le gaspillage alimentaire. Une problématique environnementale désormais pleinement intégrée dans la cité scolaire, où la réalisation d’une Fresque du climat, propice à sensibiliser les élèves, mais aussi à créer du lien en début d’année scolaire, a été reconduite cette semaine.
(*) Olivia Guyon et Wilfried David sont proviseurs adjoints, Véronique Allezard est la nouvelle proviseure du lycée professionnel.
Pierre Geraudie
