Si le public ne fut complètement au rendez-vous pour la première soirée, le feu d’artifice a rassemblé un public nombreux conquis sur la place du centre Albert-Poncet.
« Samedi soir, c’était noir de monde », glisse un forain entre deux tours de manège. La Magic Park a fait recette. Un peu plus loin, aux boutiques des jeux de chance, les joueurs n’ont d’yeux que pour les pièces qui tombent dans l’escarcelle.
Au stand The Tir, le patron Elvis, plus fataliste, confirme : « Oui, il y avait du monde. On est content de la soirée. Si on fait moins, c’est pas grave, c’est le jeu. Des jours ça marche, des jours ça ne marche pas. Alors on fait avec ou sans ». Bref, la fête foraine a conquis petits et grands jusqu’au dimanche tard dans l’après-midi.
La terrasse du café de la Place est bien remplie, les badauds et chineurs du dimanche arrivent pour acheter à la cinquantaine d’exposants de la brocante, qui ne savent pas s’il faut plier ou rester. Mimi Delaye, la présidente du comité des fêtes, ne sait plus où donner de la tête.
Driver les musiciens ambulants de Zurko, guider le défilé des vélos fleuris des enfants qui précèdent les Creusois de la banda L’espérance des Roches est visiblement stressant. « C’est notre première fête à Bacchus », souligne la présidente de la nouvelle équipe du comité des fêtes.
À 13 heures, les frites manquent au buffet de l’association, les premières gouttes de pluie en affolent plus d’un. Heureusement, sur la seconde partie de l’après-midi, les larmes du ciel cessent de couler. La fête se poursuit dans l’allégresse et aux rythmes de la banda. Bacchus s’en est réjoui.