Même pas deux semaines complètes : alors que les vols réguliers entre Brive (Corrèze) et Paris se sont arrêtés ce matin mardi 3 septembre, ils reprendront dans moins de deux semaines, dès le lundi 16 septembre 2024.
Une interruption plus courte que prévu, puisque au départ, l'aéroport de Brive Vallée de la Dordogne tablait sur une suspension des rotations jusqu'au 27 octobre 2024. "On a réussi à réduire cette période au maximum", souligne Julien Bounie, le président du syndicat mixte qui gère l'aéroport.
Obligation de service public dénoncéePour mémoire, ce couac était dû au retrait de la compagnie aérienne Amélia. Après avoir négocié, fin 2023, une hausse de la participation de l’État (de 50 % à 65 %), la compagnie avait finalement dénoncé l’obligation de service public (OSP) qui la liait à l'aéroport de Brive, en février 2024, en soulignant le manque de compensation des collectivités.
Le nom de la compagnie sera connu la semaine prochaineLe comité syndical doit encore entériner cette décision lors d'une réunion, la semaine prochaine. C'est alors qu'on connaîtra le nom de la compagnie qui va assurer les vols entre Brive et la capitale, du 16 septembre au 26 octobre 2024. Des rotations aussi nombreuses que celles qu'Amélia proposait et aux mêmes horaires, "à cinq minutes" près, assure Julien Bounie.
Un engagement pour quatre ans... en théorie !Ensuite, il faudra attendre début octobre pour que le comité syndical se réunisse à nouveau et valide le choix de la compagnie (il y avait trois candidates) pour la nouvelle OSP, allant désormais du 27 octobre 2024 au 27 octobre 2028. Ce qui ne signifie pas pour autant quatre ans de sérénité pour l'aéroport : Amélia n'a effectué que deux ans sur les quatre prévus, avant de dénoncer le contrat.
Après 28.000 passagers accueillis en 2023, la ligne Paris-Brive avait une perspective de 30.000 passagers pour 2024.
Pomme Labrousse