Les collégiens ont fait leur rentrée scolaire, ce matin pour les classes de 6e, et demain matin pour toutes les autres sections. L’année scolaire 2024-2025 s’annonce comme un bon cru, avec une hausse des effectifs qui donne le sourire aux chefs d’établissement. Petit bémol au collège Blaise-Pascal, dirigé par Marie Benazech, secondée par Grégory Gillet, qui accuse, lui, une importante baisse, liée au départ d’un gros contingent de 3e que les nouvelles arrivées n’ont pas réussi à combler. En revanche, ses effectifs en Segpa, d’une cinquantaine d’élèves, sous la houlette de Maxime Saint-Léger, sont, eux, en augmentation et ont permis l’ouverture d’une cinquième classe de niveau 3e. Ainsi qu’une formation supplémentaire avec la section « espace rural et environnement ».
Le collège La Vigière, en ville basse, dirigé par Éric Job, affiche une légère hausse avec 243 élèves, contre 233 l’an dernier. Tout comme Saint-Joseph qui enregistre une belle augmentation, passant de 202 collégiens à 215, dont 60 en classe de 6e. « On n’a jamais eu autant d’élèves. Par exemple, en 2019, nos effectifs étaient de 161 », avoue avec une grande satisfaction le directeur du collège privé, David Ferrari. Mais, victime de son succès, grâce notamment à ses deux sections sportives (hand et VTT et activités physiques de pleine nature), « on a dû faire des choix, notamment en 6e, car on a eu 75 demandes pour deux classes », regrette-t-il. Pas de grand changement en revanche au niveau des équipes pédagogiques, qui restent stables.
Effectifs fluctuants dans les lycéesCôté lycées, les effectifs varient davantage d’un établissement à l’autre. 580 élèves ont fait leur rentrée à la Haute-Auvergne, sous la houlette d’un nouveau proviseur, Jean-Roch Pioch, en remplacement de Laurent Bouillin, et de son adjointe, Sabine Dignat, arrivée l’an dernier. Ils auront pour mission « de poursuivre le travail des prédécesseurs et mettre en place le nouveau projet d’établissement ». Faisant suite à la démarche d’évaluation qu’avait engagée l’établissement à la rentrée 2021, il s’articule autour de quatre grands axes stratégiques : le projet de l’élève, la culture de la réussite accessible à tous, la communauté éducative et la notoriété de l’établissement. Autre grande nouveauté cette année, la création d’un poste de directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, qui a été confié à Agnès Boyer-Soulier. Une toute nouvelle option musique est par ailleurs proposée dès la classe de seconde (1 heure/semaine), en partenariat avec le Conservatoire de Saint-Flour communauté, et des activités UNSS seront organisées le mardi de 12?h?30 à 14 heures pour les 3e prépa-métiers et les 2nde.
La MFR de Saint-Flour enregistre une hausse des effectifs et enrichit son offre de formations
Pour leur cinquième rentrée, Maguy Jourdan, la directrice du lycée agricole Louis-Mallet, et son adjoint, Mickaël Lavédrine, ont accueilli 170 élèves et étudiants, soit un peu moins que l’an dernier, « mais c’est moins pire que ça aurait pu être », affirment-ils. C’est surtout du côté de la filière GMNF (gestion des milieux naturels et de la faune) que la baisse se fait sentir avec peu d’arrivées en seconde. La filière agricole affiche, elle en revanche, complet, « preuve d’un engouement pour le métier d’agriculteur ». Et accueille un nouveau directeur d’exploitation agricole, Cédric Longue. Le nombre d’apprentis, une quarantaine, reste, lui, stable. Avec une centaine d’élèves, contre 120 l’an dernier, le lycée privé sanflorain Saint-Vincent/La Présentation enregistre, lui aussi, une légère baisse. Il a pourtant un gros atout en étant le seul, sur le bassin de Saint-Flour, à proposer la spécialité NSI (Numérique et sciences informatiques) dès la classe de 1ère. Mais sa cheffe d’établissement, Florence Boyer-Hermantier, s’avoue davantage préoccupée par une désaffection pour le bac pro SAPAT (services aux personnes et animation dans les territoires). « C’est la première année qu’on a du mal à recruter. Pourtant, c’est une valeur sûre et il y a du boulot car ça répond aux besoins du territoire ». Le bac pro TCVA (technicien conseil vente en alimentation), ouvert il y a trois ans, en apprentissage depuis cette rentrée, a, quant à lui, de la peine à démarrer. Il devrait être exclusivement proposé en apprentissage dans les prochaines années.
Isabelle Barnérias