Pour la 4e édition de sa fête, qui s’est tenue cette année sur deux jours, le collectif pour la narse de Nouvialle a, une fois de plus, su rassembler, fédérer et convaincre. Car si la manifestation a attiré 1.700 visiteurs, davantage que l'an dernier, elle a aussi permis d’enregistrer 300 nouvelles adhésions, franchissant allègrement le cap des 3.000. Preuve d’un intérêt grandissant pour la préservation de l’une des plus grandes zones humides d’Auvergne, reconnue aussi comme la plus grande réserve européenne de diatomite que la société Imérys souhaite exploiter.
Une mobilisation massive "qui fait chaud au coeur. Ça montre qu'on n'est pas tout seuls, qu'on est soutenus et que ce n'est pas juste un truc d'écolos", affirmait avec satisfaction Anthony Marque, l'un des membres du collectif, convaincu que "d’autres alternatives à l’utilisation de diatomée existent". Et porteur d'un message d'espoir :
Non, ce n’est pas fichu. Rien n’est joué. Il y a de vraies chances pour que la balance penche de notre côté.
Un week-end très animéDes ateliers, des balades, des concerts, un marché de producteurs, des conférences et des temps d'échanges ont animé tout le week-end, parfois sous le soleil et la chaleur, parfois sous la pluie. Mais les organisateurs avaient prévu chapiteaux et barnums pour s'abriter.
Isabelle Barnérias