Après avoir vécu la relégation avec Mâcon, Roland Vieira doit appréhender un nouveau championnat. Le technicien a livré ses impressions avant de retrouver une équipe d’Espaly qu’il connaît quelque peu.
Comment le club et vous personnellement avez-vous digéré la relégation en National 3, cet été ?
Il y avait tellement de travail que nous sommes vite passés à autre chose. Il y a eu beaucoup de mouvements et l’effectif a été repensé à 95 %.
Devoir redescendre d’un niveau c’est aussi le lot des réformes de championnats pour les entraîneurs, comme chez les joueurs ?
Peut-être, mais si on se retrouve là aujourd’hui, c’est qu’on l’a mérité. Le club était en fin de cycle et comme je suis arrivé en cours de saison, il était difficile de bouger les choses en quelques mois. Nous étions quand même en vie jusqu’à la dernière journée. Cela a permis malgré tout de prendre conscience du travail à effectuer.
Êtes-vous rassuré quant au niveau de votre nouvelle équipe après la préparation et la première journée de championnat ?
Oui, je suis rassuré et content puisque nous avons fait ce qu’on voulait. Sur du National 3, c’est plus compliqué d’attirer des joueurs mais, nous avons créé une belle équipe. Nous nous sommes appliqués à construire un vestiaire qui vit bien avant de penser à la performance.
Quel regard portez-vous sur le championnat de National 3 ?
Sincèrement, c’est un petit National 2. Avec des Chamalières, La Duchère, Bourgoin… Nous avons beaucoup de clubs qui sont plutôt habitués à évoluer au niveau supérieur. Il n’y a pas de petites équipes.
Votre futur adversaire, le FC Espaly, est encore un nouveau à ce niveau, mais vous connaissez bien ce club.
Je connais forcément, oui. J’ai surtout vu l’évolution de ce club qui s’identifie vraiment maintenant comme une entité de N3. Je suis content de retrouver certaines têtes que je connais bien. Je sais que c’est toujours une équipe difficile à manœuvrer, surtout à domicile, donc à voir à l’extérieur.
Vous avez d’ailleurs côtoyé leur entraîneur, Lionel Vaillant, lorsqu’il entraînait la réserve au Puy Foot.
Je sais qu’il avait l’ambition de trouver un poste de numéro un. Il s’est toujours comporté avec correction, j’ai du respect pour l’homme et l’entraîneur. Il fait son chemin et c’est mérité.
Comment appréhendez-vous la rencontre de ce week-end, face à cette équipe qui vous qualifie de favori pour la montée ?
De notre côté, on ne se considère pas comme un grand favori. De ce que j’ai pu voir chez les autres équipes, notamment sur les matchs amicaux, il y a beaucoup de qualité. J’estime vraiment qu’il n’y a pas de petites équipes.
En parallèle de ce championnat de National 3, gardez-vous un œil sur votre ancien club du Puy Foot ?
Bien sûr. Je suis toujours attentif aux résultats. J’ai découvert le nouvel effectif avec encore un gros travail d’Olivier (Miannay). J’avais suivi le beau parcours de Stéphane (Dief), la saison dernière. Et, évidemment, je suis toujours en contact régulièrement avec le président par message.
Lucas Jacquet