C’est la fin des vacances. Dans quelques jours, ce lundi matin, les écoliers altiligériens seront de retour en salle de classe. Et dans certaines communes, des changements ont été opérés depuis le 6 juillet…
À SéneujolsAu pied du mont Devès, Séneujols prépare la reprise de ses 33 écoliers de maternelle et primaire. Et une bonne nouvelle est venue s’ajouter à la réouverture d’une classe l’an dernier. « Une deuxième enseignante titulaire sera présente à la rentrée. Le poste était déjà occupé l’an passé, mais il n’avait pas été officialisé », se réjouit le maire Serge Boyer.Les nombreux contacts établis avec l’académie de Clermont-Ferrand ont découlé sur cette officialisation. De quoi apporter de la sérénité à Séjeunols. « En étant deux, les enseignantes pourront travailler dans de meilleures conditions. La commune se développe, de nouveaux foyers s’installent. C’est une très bonne chose. »
Aux EstablesLa situation est totalement différente sur les cimes de la Haute-Loire aux Estables. Après être passée pas loin l’an dernier, l’école du village comportera désormais une seule et unique classe à la rentrée, lundi matin. Il faut, en effet, 19 élèves au minimum pour conserver ses classes. Mais seulement quinze enfants feront leur rentrée 2024-2025 à l’école des Estables… « Nous avons tout fait pour l’éviter, même essayé de voir avec les communes voisines comme Le Monastier-sur-Gazeille, mais nous n’avions pas assez d’enfants inscrits pour échapper à la classe unique cette année », explique Philippe Brun, maire.La situation devrait durer, mais l’élu et son conseil municipal travaillent déjà à la suite… Sur le long terme. « De nombreux administrés sont venus s’installer aux Estables après la pandémie, mais la plupart sont retraités. Avec la réouverture du village vacances VVF, nous espérons que de nouvelles familles viendront s’installer. Nous avons également notre projet de lotissement qui devrait permettre aux jeunes couples locaux de s’installer sur la commune grâce à des offres intéressantes. C’est devenu trop cher pour eux. Il nous faut trouver des solutions pour qu’ils restent. Nous avons aussi en tête la rénovation future de l’école », termine le maire. Des projets qui devraient redynamiser la fréquentation de l’école dans les années à venir…
À ChomelixDe l’autre côté du département, aux confins du parc du Livradois-Forez, l’école de Chomelix a longtemps craint le passage à une classe. « Nous nous sommes battus et nous avons pu sauver nos deux classes », annonce la maire, Roselyne Beyssac. Un sauvetage rendu possible grâce à un rassemblement pédagogique intercommunal (RPI) avec les voisins de Bellevue-la-Montagne…Le 1er janvier dernier, la commune apprend qu’elle perdra une classe en septembre. Ses effectifs sont trop maigres. Parents d’élèves, député et municipalité rencontrent l’Inspection d’académie à plusieurs reprises. Plus tard, la commune de Bellevue et les parents d’élèves de son école sont approchés par ceux de Chomelix pour trouver des solutions. Et finalement, le choix s’est porté vers le RPI. « C’est Bellevue qui a perdu une classe, car ses effectifs étaient moins importants. Au total, 31 enfants feront leur rentrée à Chomelix, lundi », continue Roselyne Beyssac.Pour les parents comme pour les écoliers, de nouvelles habitudes seront à prendre. « Une navette fera la liaison entre les deux communes. » Les CM1 et CM2 de Chomelix descendront à Bellevue-la-Montagne. Les maternelles resteront dans leurs écoles respectives.
Nathan Marliac