C’est un nouveau défi qui attend Éric Popielas et Hélène Rouquet, respectivement nouveau proviseur et nouvelle proviseure adjointe du lycée Monnet-Mermoz.
En provenance de Commentry (Allier), Éric Popielas arrive avec un important bagage pour insuffler une nouvelle dynamique dans le lycée. « Après plus de 20 ans passés à la tête de différents établissements dans l’Allier, je souhaitais changer d’environnement », explique l’ancien professeur de mathématiques.
À l’inverse, le Cantal n’a plus vraiment de secrets pour Hélène Rouquet. Conseillère principale d’éducation pendant 15 ans au lycée Raymond-Cortat, puis principale adjointe au collège Jules-Ferry à Aurillac, elle a fait du lycée Monnet-Mermoz son premier choix. « Je voulais à nouveau travailler en lycée, qui plus est dans un lycée polyvalent comme celui-ci, qui offre la possibilité de côtoyer divers profils », indique-t-elle.
Près de 1.100 élèvesPour le trio directeur, complété par Arnaud Tilly, l’enjeu principal est la construction d’un ensemble cohérent. « Il faut que les 1.100 élèves mais aussi les professeurs et le personnel du lycée se retrouvent dans le message diffusé » déclare Éric Popielas.
Le nouveau proviseur ambitionne de faire du lycée un outil de formation global pour penser le parcours du jeune dans son entièreté.
On doit proposer aux jeunes lycéens une ouverture, qui leur permet d’entrer dans une formation adaptée, propice à leur épanouissement personnel
« L’objectif est d’offrir un panel de formations, mais avant tout de donner un sens au sigle de la formation. » revendique Éric Popielas, qui accorde une grande importance à la santé mentale, indispensable à la réussite scolaire selon lui. Il souhaite plus globalement faire du lycée un lieu de réflexion sur l’éducation, et travailler de manière systémique de sorte que le lycéen soit ouvert à l’apprentissage, et acteur de son parcours scolaire.
Dans les autres lycées de la ville-préfecture, l’été a vu d’autres changements de direction. Au lycée Émile-Duclaux, l’ancienne proviseure adjointe Vanessa Mayaud laisse sa place à Théodore Manesse. Elle rejoint un collège de l’Hérault en tant que principale adjointe. Le nouvel arrivant a, lui, passé la majorité de sa carrière dans l’académie de Limoges, notamment en tant que proviseur adjoint du lycée Raoul-Dautry. « À Duclaux, je découvre une offre impressionnante de spécialités et d’options dans un même lycée. » Alors qu’il a l’expérience d’établissements professionnels et hybrides (mêlant filières générales, techniques et professionnelles) il aborde la gestion d’un lycée général avec confiance. Sans oublier de noter l’architecture de ce nouveau lieu de travail : « C’est un bâtiment avec une histoire, dans lequel il est tout de même agréable de travailler. » Au lycée agricole Georges-Pompidou, Pierre Monnier remplace Emmanuel Laurençon au poste de proviseur adjoint également. Il vient d’un établissement savoyard. Habitué du secteur de la formation agricole, il a été directeur de CFPPA (centres de formation professionnelle et de promotion agricole). « Le lycée Georges-Pompidou est très bien implanté dans le territoire, décrit-il, intégré dans le système éducatif du département. » Une mutation « choisie » par le proviseur adjoint qui intègre un lycée rassemblant différentes filières de baccalauréat mais aussi des formations de l’enseignement supérieur. « Le projet phare du lycée, c’est la perspective de l’ouverture d’un BTS en biotechnologie en 2025. »
Baptiste Champ