L’établissement fait, en effet, le plein avec près de 1.450 élèves (c’est très légèrement plus que l’an passé). « Toutes nos divisions sont remplies ou quasiment », souligne le proviseur, depuis 2020, Thierry Mathon.
Autre motif de satisfaction : « tous nos postes sont pourvus, grâce à la collaboration entre les corps d’inspection, les services du rectorat et le lycée. » Lycée qui a une nouvelle proviseure-adjointe : Mariane Gutierrez arrivant de Bar-sur-Seine (près de Troyes) pour remplacer Sylvie Delmas.
Des formations qui font le pleinPour le reste, pas de révolution, mais quelques évolutions, ici et là. Citons le nouveau site Internet de l’établissement fait maison en cours de création ou encore la collaboration lancée avec l’association Viltaïs pour héberger les internes le week-end (à la tour anima). En semaine, l’internat du lycée affiche, cette année encore, complet avec 267 élèves.
Preuve, s’il en fallait une, de l’attractivité de l’établissement à l’offre extrêmement variée. Des formations allant de la 3e prépa pro jusqu’à bac + 5 ; du lycée général au lycée technologique et professionnel ; de la toujours très prisée école nationale du verre aux différents BTS (dont celui dédié à l’électronique, en partenariat avec Enedis, « qui redémarre bien »)… Sans oublier, le dynamique campus des métiers DMI (Design, matériaux, innovation) : « il est en plein essor, sous l’impulsion de la directrice opérationnelle, Isaline Audebert », apprécie Thierry Mathon. Ou encore la licence préparant au métier de professeur des écoles, unique en Auvergne, dont la troisième promotion plaît toujours autant (une place pour vingt candidats environ avec, là aussi, un recrutement national).Thierry Mathon est à la tête du lycée depuis 2020.
Bref, une diversité remarquable qui fait la force de Jean-Monnet. « On a un lycée qui foisonne de projets, ouvert sur l’extérieur et qui accueille beaucoup de manifestations », insiste le proviseur Thierry Mathon.
Un lycée qui poursuit ses relations à l’international avec la Chine (quatre étudiantes et deux profs sont allés à Suzhou), mais aussi avec l’Espagne, la Finlande ou encore l’Allemagne et la ville d’Hadamar (pour la filière verrerie).
Enfin, pas de chantier d’envergure cet été ou à venir dans les prochains mois. Mais, des travaux d’entretien, nécessaires pour que l’année scolaire se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Kevin Lastique
