« S5, T20, ou encore, F11 ». Tous les quatre ans, les catégories des Jeux paralympiques laissent place aux mêmes incompréhensions quant à l’évolution d’athlètes présentant des handicaps parfois légèrement différents dans les mêmes épreuves. Pour autant, elles sont censées garantir l’équité entre tous les engagés.
Des lettres...Ces Jeux regroupent trois grandes familles de handicap : physique, visuel et psychique. Les épreuves sont d’abord désignées par la première lettre du sport pratiqué (en anglais) : « C » pour le cyclisme (Cycling), « S » pour la natation (Swimming). L’Athlétisme est, lui, désigné par deux lettres : le « T » de Track pour la piste et la route et le « F » de Field (terrain) pour les épreuves de lancer. À ces lettres s’ajoutent des chiffres qui précisent le type et le niveau du handicap.
... et des chiffresPrenons l’exemple de l’athlétisme pour expliciter ces classifications. Le premier chiffre correspond aux caractéristiques du handicap. Le « 1 » désigne la déficience visuelle, le « 2 », la déficience intellectuelle, le « 3 », la paralysie cérébrale, le « 4 », l’amputation au niveau du haut du corps (épreuves de lancers), le « 5 », les athlètes en fauteuil roulant et le « 6 », l’amputation au niveau des jambes.
Le second défini le niveau du handicap. Plus ce chiffre est bas, plus le handicap est lourd. Ainsi, T11 désigne les athlètes non-voyants, tandis que T12 et T13, les athlètes mal-voyants. Les catégories allant de T34 à T38 désignent, elles, les athlètes atteints de façon plus ou moins lourde, d’une paralysie cérébrale.
David Allias
